L’école d’ingénieurs Ecam Epmi s’installera en
Grasse Campus va étoffer son offre à la rentrée prochaine en accueillant une antenne de l’école basée à Cergy Pontoise. Première étape d’une collaboration amenée à s’intensifier
Développement de l’offre étudiante, acte III. Après les récentes inaugurations du Master Management of the flavor and fragrance industry et de l’École supérieure du parfum, au tour de l’EcamEpmi de débarquer à Grasse. On s’éloigne, cette fois, du monde du parfum pour entrer dans celui de l’ingénierie [lire ci-contre]. Si les premiers étudiants n’investiront pas la commune avant la rentrée de septembre 2019, « la phase d’implantation commence dès aujourd’hui » assurait, hier, lors de la présentation à l’espace Jacques-Louis Lions, Moumen Darcherif, directeur général de l’école implantée en région parisienne.
Contribuer à la ville de demain
Le futur, c’est maintenant ! Pas étonnant quand on sait que, au-delà du génie industriel et électrique, les principales thématiques de la formation gravitent autour de la transition énergétique, digitale, de l’e-santé et de la ville du futur. Et ça, forcement, ça intéresse Jérôme Viaud. « Nos intérêts convergent, sourit le maire de Grasse et président de la CAPG. C’est un partenariat qui sera gagnant-gagnant. » En pleine rénovation de son centre historique, avec toutes les contraintes que cela comporte, l’expertise d’Ecam-Epmi ne sera, en effet, pas de trop. « Transition énergétique, digitale: nous voulons faire de ce site une terre d’innovations et de développement » complète Moumen Darcherif. Et les projets de collaboration, universitaires (PolyTech Nice à Sophia) et industriels (Enedis, GRDF...) affluent déjà. Il faut dire que l’installation à la rentrée 2019 n’est que le premier étage de la fusée... Des 30 étudiants inscrits en 1re année de prépa attendus en septembre, l’objectif est de grimper, d’ici à 2025, à plus de 200 membres, répartis sur un cursus complet (2 ans de classes préparatoires, 3 ans de formation ingénieur en apprentissage et une 3e année d’ingénieur en formation sur le thème Énergies/Ville du futur). Si deux sites sont actuellement à l’étude, une chose est sûre : en 2019, c’est dans le centre historique que ça se passera. Et, là aussi, ce n’est pas anodin...