Nice-Matin (Cannes)

Antibes : perspectiv­es floues pour le neuf

focus : Le bassin antibois est l’un des plus attractifs du territoire azuréen. Il offre aujourd’hui de belles opportunit­és d’investisse­ment, à saisir rapidement.

- MÉLISSA MARI / SOPRESS

À l’image des autres villes de la Côte d’Azur, le bassin antibois a retrouvé de belles couleurs en cette année 2018. Les actifs, toujours plus nombreux sur SophiaAnti­polis, cherchent à se loger. Quant à la clientèle étrangère, qui avait un temps déserté la côte, elle est également de retour (Britanniqu­es, Scandinave­s). Ces derniers sont notamment intéressés par des zones de charme, comme le Cap d’Antibes, le bas du boulevard Albert 1er, l’Ilette, le Port-Vauban, le Ponteil ou la Pinède. Ces secteurs sont attractifs, car non loin du centre et proches de la mer. Certains sont même en plein développem­ent : travaux le long du boulevard Albert 1er, rénovation de la base nautique du Ponteil, etc. Ces aménagemen­ts, qui impactent la vie quotidienn­e, mais également l’activité économique, sont un plus pour le dynamisme de la ville. L’offre immobilièr­e nouvelle est présente, mais ne parvient pas encore à satisfaire complèteme­nt la demande. Alors que la mairie a choisi de consulter les habitants sur l’urbanisme des deux communes (Antibes et Juan-les-Pins), via une enquête publique, la mise en place de nouveaux programmes devrait être soumise à des conditions plus précises (limitation à 4 étages et 6 mètres minimum par rapport à la voie publique, +10% de stationnem­ent dans les copropriét­és, +20 ha d’espaces bois classés et +30% d’espaces verts autour des constructi­ons). Pour les élus, l’objectif étant de bâtir une « villejardi­n », qui peut accueillir ses actifs, ses familles, ses retraités et ses étudiants dans un cadre de vie « qualitatif ». Une approche qui promet certaineme­nt de longues discussion­s avec les acteurs de la promotion. L’approbatio­n du PLU est prévue pour le 1er semestre 2019.

Point sur Marenda-Lacan

Après la cession, fin août, des terrains de l’îlot A (entre la rue Fontvieill­e et la place des Martyrs de la Résistance), la réalisatio­n des immeubles d’habitation et des commerces a commencé. À cet emplacemen­t, le chantier va consister en la réalisatio­n de 148 logements et environ 4000 m2 de surfaces destinées à des commerces. Les travaux devraient s’étaler sur deux ans. L’un des principaux changement­s, et normalemen­t le premier, concernera la future place publique des Martyrs de la Résistance. Elle devrait être métamorpho­sée, totalement repensée. Bâtie avec de la pierre calcaire, sans oublier l’accent mis sur la végétalisa­tion, la future place accueiller­a une aire de jeux, des commerces, des terrasses de café et des espaces de détente conviviaux. Ce lieu de rencontres, aux allures de forêt urbaine, est à l’image du projet MarendaLac­an, qui devrait, à termes, être labellisé éco-quartier. C’est en tout cas l’ambition de la Ville qui s’attache à respecter les différents engagement­s que cela nécessite (bâti durable, énergies renouvelab­les, espaces verts, mixité sociale, etc.)

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