Un peu d’histoire...
Au début du XIIIe siècle, existent sur le territoire de Cabris, deux bourgs fortifiés : Cabris et Saint-Pandoise. Au XVe siècle, après l’épidémie de peste et les guerres, ces deux villages sont désertés. Seul, le premier sera repeuplé suite à un acte d’habitation du er mars . Saint-Pandoise, alors nommé castrum de Mostayreto, demeure abandonné. L’acte est passé entre Balthazard de Grasse, seigneur de Cabris, Mostayret et du Tignet et une cinquantaine de familles originaires de la Ligurie et de Menton. La population augmente régulièrement. Le Mostayret fait partie du terroir de Cabris qui compte aussi les hameaux de Spéracèdes et de Peymeinade. En , Cabris compte habitants. Du château féodal, remanié au XIVe siècle, ne demeurent que quelques vestiges. Incendié sous la Révolution, il fut détruit par un entrepreneur vençois qui combla aussi ses fossés. Des vestiges évoquent encore son enceinte polygonale de onze côtés qui entourait le donjon. La place Mirabeau n’est autre que la cour intérieure Quatre monuments cultuels retiennent l’attention. L’église actuelle date du XVIIe siècle. Sa tribune donne alors de plain-pied sur la terrasse du château pour permettre au seigneur d’assister aux offices. Au coeur du village, se trouvent les chapelles Saint-Sébastien et Sainte-Marguerite. Plus loin, le sanctuaire dédié à Saint-Jean-Baptiste présente une architecture de forme octogonale. Au-dessus du village, le sommet des Audides, dit aussi signal de Cabris, conserve les traces d’un ancien camp ligure. En , le village est encore agricole. Les poules se promènent dans les ruelles, les ânes trottinent chargés de ballotins de foin. Le quartier de l’Apier rappelle l’époque où le miel et la cire, très recherchée pour la fabrication des cierges constituaient d’intéressants débouchés commerciaux.