Charançon du palmier et Beauveria : une mise au point du fabricant
« Contrairement à ce qui a été indiqué dans l’article intitulé “Pour sauver les palmiers, il saisit la justice” publié le lundi juillet , en page , du journal Nice-Matin qui comprend un encart “Le Collectif méditerranéen sauvons les palmiers très sceptique sur l’efficacité du Beauveria”, l’efficacité et l’absence d’effets indésirables de notre produit à base de Beauveria bassiana souche NPPB ont été plus que sérieusement établies puisqu’il a été homologué par l’Union européenne puis, en France, par l’Agence nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) conformément au règlement européen (CE) n°/. Cette homologation a été obtenue suite à une procédure d’évaluation d’une durée de six ans qui inclut notamment des études de toxicité et des essais d’efficacité en conditions réelles, c’est-àdire sur des palmiers et pas seulement dans des conditions de laboratoire. Les résultats et enseignements des essais réalisés en milieu urbain sur le Côte d’Azur, tels que versés au dossier d’évaluation officiel et publiés dans la revue Phytoma n° de juin , démontrent une efficacité proche de %. En ce qui concerne l’’essai particulier mis en place au parc Vigier le juillet selon un protocole rigoureusement établi et en conformité avec les autorisations réglementaires nécessaires, il peut être noté qu’une grande quantité de palmiers s’est affaissée durant la première quinzaine de septembre , soit deux mois après le démarrage de l’essai. Cependant, les connaissances actuelles sur le cycle de développement du charançon et du nombre de cycles pour détruire un palmier, nous permettent de dire qu’il est scientifiquement totalement infondé d’imputer la mort de ces palmiers à inefficacité du Beauveria bassiana souche NPPB. En effet, chaque palmier abattu a été étudié, conformément au protocole de nos essais. Les résultats scientifiquement validés de ces analyses (y compris celles concernant les palmiers du Parc Vigier) seront publiés dans la revue Phytoma à l’issue de la période d’essai. Par ailleurs, le Collectif méditerranéen sauvons les palmiers (CMSP) n’a mis en place aucun cadre scientifique à l’appui des solutions qu’il préconise, se privant là encore d’une quelconque légitimité scientifique sur le sujet. En effet, en réponse à la demande du CMSP de juin , l’ANSES a jugé que leur “dispositif [de lutte collective à base d’Emamectine benzoate] ne permet pas d’estimer de façon fiable l’efficacité du chantier de traitement [...] à cause de l’absence de dispositif expérimental et de recul temporel”. A l’inverse et comme expliqué précédemment, nos recherches ont été reconnues et validées par l’ANSES. »