Nice sans pression à Metz Les Aigles bredouilles

Passée la satisfaction d’avoir remporté le derby vendredi dernier face à Toulon (27-25), les Aiglonnes reprennent déjà le chemin du championnat ce soir. Le défi qui leur est proposé en ce milieu de semaine est probablement le plus difficile du handball féminin français : tenter de s’imposer sur le terrain de Metz. Triples championnes de France en titre, les Messines réalisent pour l’heure un carton plein cette saison, avec des victoires qui n’ont jamais pu être contestées par leurs victimes précédentes. « On joue là-bas pour le plaisir. Je pense que Metz est la meilleure équipe du championnat avec Brest. On va tenter d’aller chercher les trois points quand même, il n’y a rien d’impossible dans le sport. On respecte cette équipe, mais on ira pour faire le maximum. Si l’on gagne, c’est parfait, si l’on perd, ce n’est pas grave. Il sera aussi important de rentrer sans blessées » ,posela capitaine du Gym, Ehsan Abdelmalek. Sans pression, mais avec ambition néanmoins. L’OGC Nice n’ira pas en Moselle en victime expiatoire, même si l’équipe n’a eu que deux jours de travail pour préparer une tactique à même de surprendre Manon Houette et sa bande.

« Laisser le drapeau blanc à Nice »

« On sait que Metz est favori, on ne peut pas se le cacher. On va laisser le drapeau blanc à Nice et tenter d’aller les surprendre pour continuer notre bonne série », prévient l’entraîneur niçois Marjan Kolev. D’autant que le calendrier offre peut-être aux Niçoises un moment idéal pour affronter les championnes de France, qui disputeront une rencontre européenne à Odense (Danemark) dimanche après-midi. « Metz pensera à la Ligue des Champions, c’est un avantage pour nous, il faudra le saisir », avertit Kolev. Le costume d’outsider est enfilé, l’appétit aiguisé. Suffisant pour croquer l’ogre de LFH et réaliser un exploit retentissant ? Classement: Pts J G N P D A Gap, patinoire Alp’Arena, Gap bat Nice 3 à 2 (1-0, 1-1, 1-1) Buts : Si Nice restait sur deux défaites et douze buts encaissés, les Rapaces n’en demeuraient pas moins méfiants d’un collectif capable de mener le bal derrière les intouchables Grenoblois et Rouennais. Néanmoins les Niçois abordaient ce test avec humilité. Les hommes de Sutor prenaient la partie par le bon bout et se montraient entreprenants, Bergeron alertant Cooke, imité quelques instants plus loin par Matis. Nice possédait le palet, mais ne brisait pas la vigilance de l’arrière-garde alpine. Sur un premier jeu de puissance, Gap passait à l’attaque d’abord par Jekimovs qui obligeait Mustukovs à parader. Cependant le portier letton de Nice devait s’avouer vaincu sur un deuxième jeu de supériorité. En pleine enclave Kontos adressait un tir qui mettait sur la glace Mustukovs, Brown à l’affût trouvait le filet des Aigles. Si Rajamaki, l’ailier niçois, trouvait la mitaine de Cooke, Biezais le Rapace offrait une dernière occasion aux Gapençais. Nice devait en faire un peu plus pour aller décrocher l’égalisation mais Gap demeurait solide. Lacheny tentait sa chance en vain. Gap attendait son heure en contre. Et sur un revirement extrêmement bien anticipé par Gap, Faure lançait Kontos qui allait défier et battre Mustukovs (2-0). Nice ne laissait pas le doute s’installer. L’international tricolore de Gap, Bouvet filait en prison, et Hrehorcak d’ajuster Cooke, voilé. Les Aigles étaient de retour et pouvaient encore viser la victoire dans le dernier acte. D’autant que sur une poussée dans la zone bleue, Sabatier égalisait (2-2). Les Azuréens étaient même près de prendre l’avantage mais Palocko butait sur la botte de Cooke. Les deux formations se dirigeaient vers la prolongation. Mais les Niçois devaient composer avec une infériorité à moins de trois minutes de la sirène. Et sur un tir de la bleue de Kontos, Brown à l’affût, parvenait à dévier le palet derrière le portier Niçois... Cruelle fin de match.

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