De Grasse à Antibes ,ils marchent pour le climat
Ils sont plusieurs centaines dans ces communes à avoir répondu à l’appel national de mobilisation contre le réchauffement climatique. Plus qu’une marche, un mouvement citoyen
Antibes, Grasse et 80 autres villes ont fait, hier, un consensus de mobilisation en faveur de l’environnement. Une journée portée par le mouvement : « Il est encore temps », en faveur du climat. C’est en milieu de matinée que la foule a commencé à se réunir sur la place aux Aires de Grasse pour rejoindre le cours HonoréCresp. « Aujourd’hui nous sommes une centaine, demain nous serons beaucoup plus nombreux. Il n’est pas trop tard pour agir en faveur de l’humanité, clame Karine Saulnier, fer de lance de la marche grassoise et se définissant comme une « simple citoyenne concernée et surtout allergique au monde politique qui témoigne son manque d’ambition face à l’urgence qui nous menace. Làhaut, ils ne font rien. Le gouvernement et nos élus doivent prendre des décisions immédiates. » Et toc ! Jérôme Viaud, maire de Grasse et Loïc Dombreval, député de la 2e circonscription, ont sans doute apprécié. Eux qui ont d’ailleurs présenté il y a peu un contrat de transition écologique [nous développerons ce point dans une prochaine édition]. « Concernant l’écologie, on n’en fait jamais assez. Si la voix de l’écologie n’a pas porté en France, c’est un peu de sa faute car elle n’a pas été capable de se structurer politiquement a rétorqué le député. « Ce que nous faisons aujourd’hui doit se traduire dans des actes. C’est au plan local qu’il faut prendre des initiatives. Nous allons ouvrir un nouveau chapitre », a rajouté le maire de Grasse. Du côté d’Antibes, le rassemblement s’est opéré en début d’après-midi. Plus d’une centaine de « marcheurs » se sont donné rendez-vous sur la place DeGaulle, dans le centre-ville. Au terme d’échanges avec la population sur les solutions à prendre pour combattre le réchauffement climatique, les manifestants ont rejoint en cortège la vieille ville.