Nice-Matin (Cannes)

Les BB Brunes en concert

Bérald Crambes et sa bande vous donnent rendez-vous à 20h30 sur les planches de la scène 55. 1h30 de show qui permettra au public de retrouver les cinq garçons dans le vent !

- PROPOS RECUEILLIS PAR CLÉMENT TIBERGHIEN ctiberghie­n@nicematin.fr

Ils sont descendus en bus de Paris, dans la nuit, pour arriver à Mougins ce matin. La salle de la Scène  va, le temps d’un concert, vibrer au son des guitares électrique­s du groupe parisien. Un millier de personnes trépignent d’impatience ! Rencontre avec Bérald Crambes, bassiste du groupe.

Venir à Cannes, quand on est passionné de cinéma, ça doit être particulie­r ?

En tant que cinéphile, c’est vrai que c’est assez spécial. C’est une région que j’aime beaucoup et que je connais bien, que ce soit la Côte ou l’arrièrepay­s. J’ai ma belle-famille qui vit dans le coin donc je passe régulièrem­ent dans les Alpes-Maritimes.

Après  ans d’absence, cette tournée, c’était important ?

Oui bien sûr, on voulait retrouver le public, ça nous manquait !

Pour quand est prévu le prochain album ?

Pas de pause de trois ans entre chaque album, promis (rires). Il est prévu pour courant , du moins dans nos têtes. On termine cette tournée, puis en décembre, on retrouve les studios d’enregistre­ment.

Adrien Gallo a entamé une carrière solo, Félix Hemmen et vous également, besoin de voir autre chose ? Oui exactement, voir d’autres choses, avoir d’autres projets, voyager etc. Mais ça fait vraiment plaisir de repartir. L’ambiance des concerts, des festivals, les salles, voir du pays c’est exaltant et ça nous manquait !

Ces expérience­s expliquent ce changement de style au sein du groupe ?

C’est beaucoup dû aussi à notre réalisateu­r Louis Sommer, qui a une touche très urbaine, hip-hop, funk et nous l’a transmis. On ne s’empêche rien, on cherche à explorer différents univers aussi. Le prochain album sera encore différent.

Le style « rock garage » à la Nirvana du début, ça ne vous manque pas ?

On joue toujours nos vieilles chansons sur scène, donc c’est toujours en nous, mais on apprécie aussi de toucher à d’autres instrument­s et d’explorer d’autres univers.

Avec cet album, vous flirtez avec la musique électroniq­ue, c’est une indication pour la suite ?

Je ne pense pas qu’on y reviendra, probableme­nt plus de guitares, plus de riffs, un peu comme dans le premier album.

Diriez-vous que le groupe est en phase d’expériment­ation ?

On prend des réalisateu­rs qui ont une autre expérience que nous pour nous apprendre d’autres choses. L’arrangemen­t est souvent très différent de ce qu’on avait prévu à la base. Plus évolué, plus avancé.

Conjuguer toutes ces influences au sein du groupe, ce n’est pas difficile ?

Non, chacun propose assez naturellem­ent, et puis on a des groupes qu’on aime tous. The Who en passant par Metronomy, on écoute un peu de tout. On essaie de faire des morceaux en se servant des préférence­s de chacun. C’est une richesse je pense.

 ans de carrière, vous l’imaginiez au début ?

J’avoue que non, on en avait envie en tout cas ! Ça fait plaisir bien sûr, c’est aussi pas mal de travail, beaucoup de chansons, de concerts etc. On a la volonté de tenir, donc on y va à fond. Le public est primordial, et dès le début les gens ont senti notre envie. C’est grâce à eux principale­ment qu’on est là.

Et la suite ?

Nous serons à Doiron samedi soir et après on enchaîne tous les weekends jusqu’à fin novembre. réservatio­ns : tel : 04.92.92.55.67 @ : scene55.fr / reservatio­n@scene55.fr tarifs : 16 euros, enfants : 10 euros

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