Gilles Cima (UDI ): «Nous voulons travailler sur le fond»
La politique ne se vit pas partout à couteaux tirés. Comme Les Républicains, l’UDI vient elle aussi d’élire son nouveau président départemental. Mais dans une ambiance beaucoup plus apaisée. Gilles Cima a fait le plein de voix. Et pour cause, puisqu’il était le seul candidat. Une douzaine de conseillers nationaux et
(1) une quinzaine de conseillers départementaux ont également
(2) été élus sans coup férir, sur des listes bloquées. En poste pour trois ans, Gilles Cima aspire à redynamiser dans la sérénité un parti quasiment reparti de zéro après la sécession des Centristes, dont était issu l’ancien patron départemental, Rudy Salles.
Des alliances locales
« Pas de brasier chez nous. Nous voulons travailler sur le fond, insiste l’adjoint au maire de Cannes. Nous sommes déjà remontés à deux cents adhérents et nous espérons, petit à petit, repasser à cinq cents puis mille. » Le mouvement centriste, qui a compté plus de cinquante élus dans le département, en a aujourd’hui deux fois moins. « L’objectif est de revenir à une cinquantaine », espère Gilles Cima. Pour cela, l’UDI entend être présente à peu près partout aux prochaines municipales. A Menton, ce sera par le biais d’une liste autonome conduite par Patrice Novelli, le délégué départemental de la fédération. Ailleurs, plus sûrement sous la forme d’alliances. «Des alliances, précise Gilles Cima, pour lesquelles il n’y aura pas de consignes nationales. Elles se décideront localement, au cas par cas. » Dans l’immédiat, le président national de l’UDI, JeanChristophe Lagarde, a acté la participation d’une liste UDI aux européennes. La figure de proue en sera déterminée à la mi-décembre. Pour cet enjeu qui s’inscrit dans l’ADN pro-européen du mouvement, Gilles Cima organisera lui-même une grande réunion publique début 2019 dans le département.