Jean Alesi soulagé et confiant
Entré chez Ferrari en avec Grands Prix au compteur - Leclerc en totalisera -, lui aussi au côté d’un champion du monde puissance - Alain Prost -, Jean Alesi est particulièrement bien placé pour commenter cette fantastique ascension du petit prince de Monaco. Le choix audacieux d’une Scuderia pourtant réputée conservatrice a-t-il surpris l’illustre ambassadeur du circuit Paul-Ricard ? « Étonné, non. Soulagé, oui », lance-t-il. « Je connais bien Charles puisqu’il a côtoyé mon fils Giuliano au sein de la Ferrari Driver Academy. Ils ont le courage de recruter un pilote qu’ils ont formé, c’est génial ! Charles était vraiment dans une situation idéale. Au volant de la Sauber, il a fait son boulot, est monté en puissance. L’idée de garder Kimi (Räikkönen) un an de plus tenait la route. Mais, bon, l’occasion se présentait là. Ils étaient presque obligés de le prendre. » La crise couvant actuellement au sein de l’équipe, en proie à une guerre intestine après quelques résultats décevants, n’inquiète pas outre mesure Jean d’Avignon. « Charles, il démarrera en . Les compteurs seront remis à zéro. Donc pas de problème. » Concernant son adaptation et ses ambitions, enfin, la confiance règne également. « Aujourd’hui, on voit ce qu’il est capable de faire avec une auto qui ne peut pas gagner. L’an prochain, il disposera d’une voiture compétitive et il ne partira pas dans la peau d’un pilote numéro . Mais Ferrari ne lui demandera pas de devenir champion du monde illico presto... »