Nice-Matin (Cannes)

Vacher : « Pour la fierté d’un club et d’une ville »

- R.B.

Pour Damien Vacher, l’entraîneur du ROG, un derby n’est pas un match comme un autre...

Damien, la claque reçue la semaine dernière contre le Dijon (-) a-t-elle laissé des traces ? Après la rencontre, nous étions déçus, énervés, presque abattus. Mais grâce à l’analyse vidéo, on s’est rendu compte que dans le contenu, ce n’était pas si mal. De cette défaite, j’en retiens surtout du positif. Pendant  minutes, nous avons été capables de rivaliser avec Dijon, une grosse équipe, le leader de la poule. L’objectif, maintenant, est de bosser nos vingt dernières minutes, pour essayer d’inquiéter ces grosses équipes jusqu’au bout. A commencer par le Stade niçois… Le derby n’est pas un match comme les autres. Cette rencontre, nous la jouons pour la fierté d’un club et d’une ville. Nous n’avons pas le même budget, ni les mêmes ambitions, mais un derby reste un derby. Nous allons jouer avec le coeur pendant  minutes. Je ne pense à rien d’autre que la victoire. Les joueurs sont aussi dans cet état d’esprit. Et si on repart avec une défaite, il faudra repartir la tête haute. Mais une chose est sûre, on fera tout pour leur rendre la partie difficile. La pression, liée à ce derby, l’avezvous ressentie tout au long de la semaine ? Nous avons préparé ce derby comme un match à domicile. Vendredi soir nous avons mangé tous ensemble. Dimanche (aujourd’hui, ndlr) midi aussi. En début de semaine, le président (Éric Berdeu, ndlr) est venu parler aux joueurs, surtout aux nouveaux, pour leur faire prendre conscience de l’importance de cette rencontre. Pour nous, Grassois, ce match à une saveur particuliè­re.

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