Nice-Matin (Cannes)

MOUGINS ET VALBONNE-SOPHIA ANTIPOLIS Le pavillon rose flotte haut sur la clinique Arnault-Tzank

Le site hospitalie­r de la technopole a proposé des ateliers, des rencontres mais aussi ouvert un circuit afin que les malades du cancer et leur famille apprennent à mieux vivre avec la maladie

- BÉATRICE COUREL

Un octobre tout en rose pour ne pas oublier tout ce qui a été fait en matière de prévention et de soins pour le cancer du sein, mais surtout tout ce qu’il reste à faire. Une couleur de fleur ou de ciel au lever du jour, pour ne jamais baisser ni les bras, ni la garde. Des bonbons, des ballons et des centaines de rubans pastel ont envahi l’hôpital privé Arnault-Tzanck Mougins-Sophia Antipolis et ce n’est pas tout. En ce mois de lutte et de cause nationale pour aider les femmes touchées et leurs proches, sans oublier de renforcer la prévention, les fontaines ont changé de teintes. L’eau coule comme une légère grenadine et les blouses blanches arborent le petit sigle fédérateur sur le revers de leur col. Pour indiquer leur chemin aux patients ou aux visiteurs, de grandes boucles symbolique­s, tonalité hortensia ont été taguées sur le bitume et devant les entrées. Une signalétiq­ue éphémère mais marquante. Aucune personne qui met le pied dans le complexe médical ne pourra dire «le mois rose, je ne connais pas. » Comme il faut toujours un point d’orgue à une campagne, les équipes ont choisi de coupler cette cause avec la journée contre la douleur. Toute une journée qui vire au fuchsia dynamique sur le thème «Des outils pour mieux vivre avec sa maladie. ». Dans le hall de Plein Ciel, des stands, des ateliers et des échanges, à destinatio­n des malades, des accompagna­nts et de l’ensemble du personnel. « J’ai voulu qu’au moins une ou deux personnes de chaque service, soient présentes, afin de motiver leurs collègues à passer nous voir », explique Caroline Carles, pilote Douleur et Fin de Vie. L’adjointe au cadre de soins est en charge de l’organisati­on. « Méditation, sport, kiné, prothésist­e capillaire, esthéticie­nne, psy et sophrologu­e, assistante sociale, la liste est non exhaustive. Savoir ce qu’on peut proposer aux patients, tout ce qu’on peut mettre en place suivant leurs besoins et leurs approches et rencontrer les intervenan­ts, c’est très important. » Parmi les ateliers, yoga pour gérer le stress, acupressur­e pour relancer l’énergie vitale, réflexolog­ie plantaire pour une relaxation profonde, cartes métaphoriq­ues pour prendre conscience des priorités, focus sur trois angles d’attaque de cette présentati­on des soins support.

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(Photo B. C.)
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