Sensibilisés ou sanctionnés: ces conducteurs ont choisi
Si on vous donnait l’alternative entre une contravention avec amende et perte de points, et un stage de sensibilisation ? Vous avez fait votre choix ? 120 personnes, réunies samedi à Nice Saint-Isidore, ont fait le même que vous. Toutes ont opté pour le stage. C’est la deuxième opération de ce genre cette année dans les Alpes-Maritimes. La première s’est déroulée au printemps à Grasse, en lien avec le parquet. L’opération de samedi a été menée par la préfecture des Alpes-Maritimes, le parquet de Nice, la police et la gendarmerie nationale et l’association Prévention routière. Mais attention, seules certaines contraventions routières étaient « éligibles » : excès de vitesse de moins de 20 km/h, non-port de la ceinture de sécurité pour les passagers, non usage des clignotants, non respect d’une distance de sécurité avec le véhicule qui précède, refus de priorité, conduite avec un téléphone en main), etc. Jean-Gabriel Delacroy, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes assistait à la session de samedi. «Ily a encore du chemin à parcourir pour faire évoluer les mentalités. Plusieurs participants n’ayant absolument pas conscience d’avoir mis leur sécurité en danger ainsi que celle des autres, et justifiant leur mauvaise conduite par leur activité professionnelle qui devrait les exonérer du respect de la loi... Puissent les nouvelles générations être plus responsables que leurs aînés ! » Ces stages se font évidemment avec l’accord du parquet. Les participants doivent assister à plusieurs ateliers de prévention routière. Simulateur de choc, simulateur de deux-roues, atelier sécurité routière : le but est de sensibiliser aux dangers de la route. À l’issue du stage, l’officier du ministère public classe sans suite les procédures.
46 décès depuis le début de l’année
Pour mémoire, rappelons que 46 personnes
ont été tuées sur les routes de notre département depuis le début de l’année (dont 27 conducteurs de deuxroues motorisés). 955 accidents corporels ont été enregistrés, faisant 1102 blessés et 314 hospitalisés (1). Une évaluation sera conduite avec le parquet et les forces de l’ordre pour éventuellement renouveler ultérieurement cette action.
(1. Chiffres arrêtés au 17 octobre