MOUGINS Le chemin des Peyroues sera bientôt réaménagé
Le quartier résidentiel du chemin des Peyroues et alentours fait face à l’envahissement d’une circulation exogène, à l’instar de nombreux autres. Voitures et camions venus de la zone d’activités de La Plaine voisine y cherchent une solution pour échapper aux voies principales. La problématique a mobilisé les échanges entre le maire venu avec son staff pour rencontrer les habitants, au Domaine des Chênes. Il avait, dans ses cartons, une proposition d’aménagement à leur soumettre : réalisation de terre-pleins centraux pour réduire les largeurs de voies, création d’un cheminement piéton entre le chemin de la Cerisaie et la route de la Roquette. La discussion a permis d’améliorer la proposition de départ. Pour éviter l’entrée des camions, le maire a proposé d’implanter des plots à 2,25 mètres de large depuis la voie ferrée, près de l’avenue de la Plaine, jusqu’au chemin de la Cerisaie.
Un rond-point envisagé Ceci acté, restait le problème des voitures. « C’est l’interdiction de tourner à gauche depuis Saint-Martin qui cause souci », s’est exclamée une dame. «À partir de là, ça bouchonne, et les voitures cherchent à passer ailleurs ». Fluidifier la circulation au carrefour entre le boulevard StMartin et l’avenue de La Plaine serait la solution, convenue par Richard Galy. Oui mais pour y parvenir, il faut réaliser un rond-point : « On a un problème de dénivelé à régler à cet endroit. Il faudra être patient...» Choyé par tant d’attentions, Maurice Peyret estime que « c’est trop ! Je ne mérite pas tout ça. » L’ancien combattant était, pour l’anniversaire de ses cent ans, l’invité d’honneur de l’association des anciens combattants de Mougins, à la maison de l’Aubarède. Le président Pierre Morandi a dressé de lui un éloge touchant et le maire, Richard Galy, également. Né à Nice le 16 octobre 1918, Maurice Peyret a été mobilisé en octobre 1938. En 1939, au moment de la déclaration de guerre, il était posté à la frontière belge avec son régiment. Il a ensuite été incorporé dans l’armée de l’armistice puis démobilisé en 1942, et, par la suite, décoré de la croix de guerre. Cette fois, il a reçu des fleurs, des chocolats, une bouteille de Nuits-SaintGeorges, et la médaille de la ville, des mains du maire, devant une salle pleine aux premiers rangs de laquelle, se trouvaient ses deux filles Danielle et Michèle.