Le chiffre
analyse ce dernier, au regard des statistiques réunies par l’office de tourisme dont l’accueil a littéralement été pris d’assaut.
La navette au top
Présidé par Valérie Attanasio, dirigé par Dominique Baldini, animé par Sabine, Tatiana et Delphine, l’office a la réponse à la question : que vient-on faire à Théoule ? Elle est simple... « Bénéficier d’un cadre sublime, des plages de sable, des sites de randonnée dans l’Estérel ou encore des services de la navette maritime, sollicités par près de 30% des visiteurs en juillet et 21,30% en août. » Déjà très utilisée lors de sa mise en service, celle-ci a connu en 2018 un pic de fréquentation. « 25 000 personnes l’ont empruntée contre 17 000 l’année précédente. » Un succès lié en grande partie à l’élargissement des plages horaires (nocturnes) et à une prolongation jusqu’à fin septembre de ses rotations. Côté clientèle étrangère, la petite cité balnéaire a fait dans l’éclectisme. Au premier chef, ce sont des Anglais que l’on a beaucoup vus à Théoule, ce qui ne constitue pas à proprement parler une surprise. Viennent ensuite les Allemands, les Autrichiens et les Italiens — ces derniers très présents en août —, mais aussi des visiteurs originaires du Moyen-Orient et, nouveauté pour la commune, des Asiatiques en nombre important. Georges Botella en tire des conclusions positives : « Il est clair que la navette maritime suscite un véritable intérêt, que notre politique d’accueil porte ses fruits, que le rayonnement de Théoule s’élargit et que l’environnement, la nature, la mer et l’Estérel sont les produits d’appel par excellence. » De quoi le conforter dans ses convictions d’aller plus encore vers le qualitatif. « Nous sommes sur la dynamique de ne plus avoir de voitures dans le village. » Il poétise : « Théoule est une île. L’Estérel aussi. Et sur les îles de Lérins, il n’y a pas de voitures... »
Des mini-croisières à l’étude
Par contre, il y a la mer. Omniprésente. Et c’est bien ce « capital » inestimable que compte faire fructifier le maire. Dans sa tête, trotte notamment le projet de mettre en place des minicroisières en favorisant l’accueil de petits bateaux de plaisance, à dimension humaine, ou de catamarans. Avec à leur bord, des touristes susceptibles de venir s’attabler dans les vingtcinq restaurants de la ville. Georges Botella mise également sur l’une des curiosités locales : le circuit des tables d’orientation (il en existe cinq à découvrir pour l’instant, Ndlr) pour attirer les curieux. « L’idée, c’est C’est le nombre de personnes qui ont poussé la porte de l’office de tourisme durant le seul mois d’août. Un record !
vraiment de développer un tourisme de qualité et garder notre identité... avant de disparaître. » Engloutis par l’agglo ?