Les Fly du département seront franchisés Centrakor
Les employés de Nice, Cannes, Antibes et Villeneuve-Loubet pourront travailler pour la nouvelle enseigne ou partir en plan social. Mais le dépôt de Carros devrait fermer
Fly, chronique d’un crash annoncé ? Oui pour plusieurs magasins du territoire français. Cependant, les établissements de Nice et du département, soit cinq au total, pourraient ne traverser qu’une zone de turbulences. Ils ne fermeront pas physiquement, mais redécolleront sous une autre enseigne. Concrètement, les personnels des deux magasins niçois de Riquier et Saint-Isidore et ceux d’Antibes, Cannes et Villeneuve-Loubet pourront rester sur leur lieu de travail s’ils le souhaitent et s’ils acceptent leur nouveau statut. Quelques employés de Fly ont contacté la rédaction de NiceMatin. Sous le couvert de l’anonymat, ils ont tenu à nous transmettre plusieurs informations relatives au devenir de leur sort. Au plan national, une vingtaine de magasins Fly, fermés depuis le 1er octobre, ont été repris par des marques comme But, Maxi bazar, etc. D’autres n’ont pas trouvé de racheteur. Ils sont au nombre de sept et terminent leur liquidation. Des fermetures se dessinent, à l’instar de celle du siège, à Mulhouse (Haut-Rhin), prévue à la fin de l’année. Au plan départemental, le schéma est différent, même si les cinq magasins « sont en liquidation. Une liquidation qui démarre le 30 octobre et qui va se traduire par plusieurs vagues de remises démarrant à 30 % pour s’achever le 8 décembre », précise un employé azuréen. Suivra une phase d’inventaire, puis « la marque Fly cessera définitivement le 31 décembre. »
Meilleure visibilité vers la mi-novembre
Et après ? Après, l’aventure dédiée à la maison et au mobilier continuera sous une autre appellation. « En effet, poursuit une employée, en 2014, un P.-D.G. de Fly a racheté quarante magasins, dont les cinq des Alpes-Maritimes. Ils resteront en activité, mais passeront sous label Centrakor et seront soumis au régime juridique des franchises à partir du 1er janvier. » Que deviendront les personnels de ces cinq magasins ? « Ils pourront rester avec Centrakor. Auquel cas, ils recevront un avenant assorti de changements quant à la dénomination de leur poste, quant à leur métier… Sinon, ils pourront partir avec un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). » Donc, pas de licenciement sec, imposé. En revanche, l’avenir paraît plus sombre pour le dépôt Fly de Carros. « Il fermerait courant décembre. Pour le moment, il reçoit encore du stock d’autres magasins afin d’alimenter les liquidations lancées la semaine prochaine, mais ensuite, la dizaine d’employés ne seront pas gardés. Ils auront droit à un PSE. » Toutes ces informations, les équipes de Fly les reçoivent au compte-gouttes. Sans trop de précisions. « Nous sommes dans l’attente, mais à la mi-novembre, notre P.-D.G. devrait venir nous expliquer le projet global… »