L’AS Monaco peut-elle descendre en L ?

Prétendre que non serait une grave erreur pour le club princier. Ce serait occulter que, lors de la saison -, la catastrophe s’était produite au bout d’un championnat que l’ASM avait mieux démarré que l’actuel. Après dix journées, le Monaco de Guy Lacombe comptait neuf points, soit trois de plus que celui de Thierry Henry qui a insufflé un vent de fraîcheur à la Turbie mais doit toujours composer avec les ombres de Glik, Jemerson, Sidibé, Tielemans, Golovin, et Chadli. « Titi » a des idées, mais aucun gardien fiable. Radamel Falcao, son capitaine, a les cuisses en surchauffe et de plus en plus de mal à jouer seul devant. A les écouter, les joueurs ne sont pas inquiets. Ils devraient l’être car cela n’arrive pas qu’aux autres, bien qu’à l’époque, les dirigeants monégasques avaient prétendu inverser le cours des choses en recrutant Grégory Lacombe et Georgie Welcome au mercato d’hiver. A l’arrivée, ils avaient plutôt causé la perte de l’ASM. Ne jamais oublier… Leonardo Jardim était un magicien. Chaque été le coach portugais perdait ses meilleurs joueurs mais rien ne l’empêchait de finir sur le podium au printemps suivant. Son Monaco n’a jamais eu un jeu flamboyant mais son titre de champion en  et ses fabuleux parcours en Ligue des champions ont laissé penser à ses dirigeants que leur politique de gouvernance était une idée de génie, qu’il suffisait de répéter inlassablement à chaque intersaison. A force de jouer avec le feu, les Russes se sont brûlés. Plus que Jardim, les cadres du vestiaire se sont lassés de voir débarquer des gamins prometteurs pour remplacer sur du long terme, les meilleurs éléments. Cette claque était inévitable à un moment ou un autre. L’arrivée de Thierry Henry confirme l’idée que les dirigeants ont compris la leçon et donné des garanties pour le mercato d’hiver. Ce sera trop tard pour une nouvelle fois accrocher la Ligue des champions. Mais pas pour accrocher le maintien au détriment de Guingamp, Amiens, Reims ou Caen... quand même !