Colo pour les jeunes Grassois en
La première colonie paroissiale de Grasse a été organisée en 1949, par les Pionniers de la Cité Saint-Louis à Clars sur la commune d’Escragnolles : « Des marabouts laissés par l’armée américaine après le débarquement de 1945 ont permis aux colons et moniteurs de se loger dans un grand champ. Les cuisines étaient tenues de main de maître par Madame Tinti la maman de l’abbé Tinti, le directeur de la colonie. Elle était assistée par le futur Abbé d’Angelo. » 1951, naissance de la colo du Brunet, racontée par les anciens: « Le hameau du Brunet, à 2 km du village de Saint-Auban, était en 1951 un quartier pratiquement à l’abandon. Avec la guerre de 14-18, les familles avaient été décimées et le quartier délaissé voyait ses maisons s’écrouler l’une après l’autre. Un couple sans enfant, M. et Mme Bonome, a alors souhaité faire profiter des bienfaits de la montagne à des petits citadins. Une rente viagère réglait l’affaire avec le Diocèse de Nice et dès 1951, la colonie s’est organisée sous le couvert de l’association de la Cité Saint-Louis, autour du chanoine Villebenoît, archiprêtre de Grasse, de l’abbé Tinti, directeur de la colonie et de nombreux bénévoles qui finançaient ou animaient l’association. Des marabouts au départ, puis des chalets plus tard avec l’archiprêtre Blancard, successeur du chanoine Villebenoît, ont équipé le site de la colonie. » Les filles et les garçons étaient séparés, les garçons venaient en juillet, les filles en août. Ce n’est qu’en 1969, avec le changement de gestion de la colo, passée à la Cité Sainte Thérèse et sous la direction générale de l’abbé Jacky Jobert que garçons et filles ont été réunis.