La vision de l’architecte, Jean-Michel Wilmotte
« Trois ans d’études, deux ans pour le permis de construire et deux ans de construction ». C’est par ce décompte que Jean-Michel Wilmotte a conclu, hier, son intervention. L’architecte, déjà concepteur de l’Allianz-Riviera, a aussi expliqué son cheminement. « Une boîte bleue classique, ce n’était pas le genre qui pouvait cohabiter avec le stade. Il fallait une nouvelle formule, une réflexion d’architecte », a-t-il rappelé en insistant sur ce qui l’avait guidé. « Le plan de masse du quartier a été développé sur l’axe de la mixité avec des logements, des bureaux, des commerces de petite et de grande taille. » JeanMichel Wilmotte et son équipe ont peaufiné pendant trois ans la réalisation : « Le premier projet a été jugé trop coûteux, nous l’avons retravaillé et nous avons convaincu les équipes d’Ikea ».
Le bleu Ikea en verre émaillé
Mais l’architecte qui manie l’oxymore en évoquant « une concentration aérienne » a aussi imposé 10 000 m2 de toitures végétalisées, cohabitant avec 7 000 m2 dévolus au photovoltaïque. « C’est une cinquième façade qui offre des jardins privatifs avec des oculus qui permettront de créer des puits de lumière naturelle dans le magasin», glisset-il. Un soin a été également apporté à la vision en surplomb de cet ensemble. « Depuis le stade, le regard est dirigé vers les espaces végétalisés », souligne l’architecte qui a aussi obtenu le remplacement de la tôle ondulée bleue, type entrepôt. « Ce verre émaillé bleu va compter dans la lecture de ce bâtiment », a-t-il souligné. Jean-Michel Wilmotte a aussi défendu l’objectif du geste architectural : « Il s’agit d’instaurer un écho et un dialogue avec le centre commercial. »