FAITS DIVERS Le jeune homme poignardé sur la Croisette est décédé
Le Cannois âgé de 23 ans, victime de deux coups de couteau dans la nuit de samedi à dimanche aux abords du Palais, n’a pas survécu à ses blessures. Transporté dans un état critique à l’hôpital de Cannes, il est décédé dans la nuit de dimanche à lundi. Le jeune homme, accompagné de deux amis, sortait de boîte de nuit aux alentours de 4 h 30 du matin lorsque le drame s’est produit. Les motifs de l’altercation restent à ce stade de l’enquête très flous. S’agit-il d’une bagarre qui a éclaté au sein de l’établissement et qui s’est poursuivie à l’extérieur ? D’une agression gratuite ? Ou au contraire d’un geste prémédité ? C’est ce que tentent de découvrir les policiers de la Sûreté Départementale de Nice en charge de l’enquête. L’auteur des coups de couteau est toujours activement recherché. Une autopsie de la jeune victime devrait avoir lieu dans les prochains jours. Une quarantaine de membres du collectif Balance ton Cirque, qui regroupe plusieurs associations, manifestait, dimanche aprèsmidi, devant le cirque La Piste aux Étoiles, posé sur le parking du stade Pierre-deCoubertin. Opposés à la captivité des animaux, ils attendaient, entres autres revendications, d’être reçus à la mairie de Cannes, espérant qu’à l’avenir, la commune n’accueille plus ce type de spectacles. Ils risquent fort d’être déçus… Par le biais d’un communiqué, David Lisnard a tenu à réagir. Et, pour le premier magistrat, les choses sont claires… Il applique « les textes en vigueur qui ne permettent pas, à ce jour, quelles que soient ses convictions personnelles, d’interdire par principe les cirques avec animaux. » Rappelant que «les arrêtés municipaux qui édictent de telles interdictions, lorsqu’ils sont attaqués, sont systématiquement suspendus par les juges administratifs » il cite les décisions récemment rendues par les tribunaux de Bordeaux, Toulon et Montreuil. Et conclut : « Aucun juge du fond n’a, pour l’instant, validé une telle interdiction et pour cause : les textes ne le permettent pas, dès lors que les cirques respectent leurs obligations réglementaires, ce que la mairie et les services compétents contrôlent strictement. Dans un État de droit, les maires respectent scrupuleusement les textes qui leur sont applicables sous peine d’arbitraire. »