Nice-Matin (Cannes)

D’une nouvelle ère

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La galerie de Tournamy attire, depuis bientôt  ans, une clientèle fidèle. « Certains me disent : je ne veux pas aller en grande surface ! », rapporte la propriétai­re de l’Atelier de bijoux fantaisie Barocco, Céline Grosso-Nicora. Pour cette proximité, ils et elles sont prêts à payer un peu plus cher, grâce à un bon pouvoir d’achat, comme le souligne la patronne de La Presse, Karine Caron : « On entretient des liens extraordin­aires avec les clientes. On peut discuter pendant deux heures au sujet d’un livre. En échange, les gens jouent le jeu. S’ils paient  euro de plus, ce n’est pas grave. Sans cela on ne pourrait pas faire face. » Son commerce, situé en entrée de galerie, attire  à  clients chaque jour, et fait figure de locomotive. Pour maintenir une telle affluence, Mme Caron table, outre le relationne­l, sur une vaste gamme de produits de qualité et originaux en papeterie, librairie, presse, cadeaux, et un esprit « bazar » qui donne envie de fouiner. L’autre force d’attraction du centre, c’est la Pharmacie de Tournamy, reprise depuis mai dernier par la pharmacien­ne responsabl­e, Amandine Occelli, qui elle, se targue quand même de «  clients par jour, parfois . » Elle aussi mise sur « la diversité des produits, des conseils très poussés, de la disponibil­ité, des prix bas, des promotions ».

Une trentaine de boutiques

La Brasserie, qui jouxte La Presse, reprise par Gérald Nicora, complète ce trio force. Elle accueille toutes sortes de clientèles : des travailleu­rs du matin aux commerçant­s le soir, et la diversité des services passe par le déjeuner et les crêpes du goûter. Le succès de ce pool de commerces est aussi dû à leur nombre, comme le souligne le président de l’associatio­n des commerçant­s de Mougins qui tient la boutique Fer Play sur place. « De part et d’autre de l’avenue Tournamy, il y a bien une trentaine de boutiques : des vêtements au fleuriste, en passant par bijouterie­s, chaussures, produits canins, institut de beauté… »

Pas d’inquiétude

A l’instar des autres commerçant­s interviewé­s, il n’est pas inquiet pour l’avenir : « L’arrivée du Coeur de Mougins et ses nouveaux commerces ne me fait pas peur. Il faut que ce soit bien fait, et on va se battre pour garder  h  à  h de parking gratuit. Mais je crois que ça sera positif pour tout le monde ». De son côté, le Directeur des Services Municipaux, Christophe Ulivieri l’a promis : « Les commerces déjà en place ne seront pas laissés de côté. Il n’y aura pas de ge grosses enseignes ni de supermarch­é et leur attractivi­té sera renforcée. » De plus, des réunions auront lieu régulièrem­ent pour faciliter les échanges et accorder, si besoin, les violons.

 ??  ?? Ci-dessous : une vue de la fabrique de chaussons ou talons de chaussures abandonnée depuis la station d’essence Mogini. Ci-dessus : le quartier Tournamy au début du XXe siècle. Ci-contre, à gauche : dans les années  le marché de l’occasion qui deviendra beaucoup plus tard le skate parc.
Ci-dessous : une vue de la fabrique de chaussons ou talons de chaussures abandonnée depuis la station d’essence Mogini. Ci-dessus : le quartier Tournamy au début du XXe siècle. Ci-contre, à gauche : dans les années  le marché de l’occasion qui deviendra beaucoup plus tard le skate parc.
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