Nice-Matin (Cannes)

2018, retour à Cannes dans la famille du propriétai­re

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Rendez-vous avait été donné à Juan-les-Pins, devant le Casino. « Je viens tout juste d’arriver dans la région, c’était plus pratique pour moi » a commenté Camille, un peu fébrile et attendrie par l’histoire dont elle est l’un des maillons essentiels. Un petit groupe s’avance : il y a Patrick, le deuxième fils d’Émile, Jocelyne, son épouse. Et Eugénia, la femme de Patrick. C’est ce dernier qui réceptionn­e le portefeuil­le des mains de Camille : « C’est marrant, j’ai presque le même ». Avec un sourire et un regard entendu à l’attention de sa maman : « C’est le clin d’oeil de papa, trente ans après… » Jocelyne acquiesce : « Quel farceur celui-là… » Bien sûr tout le monde est ému. « Quelle belle histoire » reprend Camille. Et tandis que Patrick découvre le contenu : pièce d’identité, attestatio­n d’assurance, le talon d’un mandat envoyé un ticket de métro, des photos d’Émile et de cousins, Jocelyne elle, pose des questions sur le « comment de cette histoire » que Camille rappelle volontiers. Pour finir, on se met à parler d’Émile : « En 1958, il travaillai­t comme barman au Lido, c’est là qu’on lui a subtilisé le portefeuil­le. Après il a ouvert un restaurant à Tignes. Il y avait la queue tout le temps. C’était un sacré caractère qui n’hésitait pas à renvoyer le boucher si la viande ne lui plaisait pas… » Et la conversati­on se poursuit autour d’un verre, sans doute à la santé de celui qui les a réunis…

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