Buerch : ses idées sur les flux migratoires et le progressisme
Transport des patients : Michèle Tabarot veut davantage de solidarité
« La solidarité nationale doit jouer pleinement ! » Voilà ce que dit Michèle Tabarot qui s’insurge contre l’article de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale, entrée en vigueur le er octobre, lequel catégorise les frais de transport des patients liés aux permissions de sorties parmi les dépenses qui ne seront plus supportées par l’assurance-maladie. «Dès lors, analyse la députée, pour les personnes souffrant d’un handicap ou atteintes par une maladie nécessitant des soins permanents en structure hospitalière, le coût du retour temporaire à leur domicile est désormais à leur charge exclusive. Une telle évolution conduit à des situations dramatiques partout en France où des enfants lourdement handicapés ne peuvent plus rejoindre leur foyer le week-end car leurs parents se trouvent dans l’incapacité de faire face financièrement. Permettre aux malades et aux handicapés de retrouver régulièrement leurs proches est pourtant une nécessité. N’ajoutons pas de nouvelles souffrances psychologiques au désarroi de ces familles déjà lourdement affectées par la maladie ou le handicap d’un proche.»
«Caméras piétons»: Henri Leroy s’impatiente
La non-entrée en vigueur du décret d’application de la loi relative à l’utilisation des caméras piétons a poussé Henri Leroy à interpeller le ministre de l’Intérieur. Rappelons que le sénateur s’était associé à la proposition de loi (il avait rédigé trois amendements, Ndlr), autorisant définitivement les policiers municipaux à s’équiper de caméras embarquées ou dites « piétonnes », la loi ayant été votée définitivement le juillet dernier. Or, lui qui suit le dossier de très près, s’étonne qu’à ce jour le décret d’application relatif à cette loi ne soit toujours pas entré en vigueur alors que cette mesure, « très attendue, ditil, est plébiscitée par les élus locaux et les policiers municipaux. » Pour lui, « elle ne présente que des avantages. Elle est d’abord une garantie pour la procédure pénale et les parties concernées. L’encadrement législatif et réglementaire est strict. La preuve collectée aide au constat des infractions et à la poursuite des auteurs. Mais elle est, surtout, une garantie pour nos polices municipales. Filmer les échanges entre forces de l’ordre et population diminue les tensions et les incivilités. C’est aussi une protection contre les mises en cause. C’est enfin un témoin contre les agressions de nos agents. » Face à « l’inertie du gouvernement », sa question, façon Muriel Robin, est donc simple : c’est pour quand est-ce prévu pour ?
Machines à voter : Bernard David, lui non plus, n’en veut pas
L’ancien candidat à la mairie de Mandelieu entre dans le débat sur les machines à voter. Et Bernard David rappelle qu’il est « un farouche opposant à ce type de vote depuis des années. Je me réjouis ainsi de l’intérêt que porte un groupe de sénateurs avertis en la matière avec la création d’une mission d’information. Je m’interroge sur celle-ci à quelques mois de certaines échéances électorales, et plus particulièrement des municipales de . Il est vrai qu’en cette période plutôt troublée que traverse notre pays , les Françaises et les Français se sentent très préoccupés par l’utilisation des Que pense Philippe Buerch des flux migratoires ? Quelle est son idée du progressisme ? Voici quelques extraits d’une tribune que nous a adressée l’ancien candidat LREM aux législatives. Des propos dont il assume, dit-il, « qu’ils ne soient pas toujours raccords avec les idées d’En Marche. » « Je ne sais si je suis progressiste, mais cette qualité-là me semble bien être la mienne. J’ai une vision libérale de la société, mais aussi sociale : j’ai toujours désiré le meilleur pour mon prochain. Sur la PMA, le mariage pour tous, j’ai fait état de mes réserves mais je suis convaincu que ces évolutions vont dans le sens de l’histoire et pour ces raisons-là, je les ai défendues. « Je suis progressiste, enchaîne-t-il, parce que j’entends que les valeurs universelles de démocratie auxquelles je crois, doivent être défendues partout dans le monde dès qu’elles sont bousculées, malmenées, attaquées. Mais machines à voter !!! « Faut-il rappeler à ce groupe de parlementaires que seules communes sur (,%) soit environ ,million d’électeurs sur millions sont concernés et qu’il y a bien d’autres priorités pour occuper nos sénateurs ? » Pour étayer son propos, Bernard David se retranche derrière une étude menée par l’Observatoire du vote après les élections présidentielle et législatives de , qui conclut au constat suivant : «Ily a à , fois plus d’écarts entre le nombre d’inscrits et d’émargements lorsqu’un ordinateur de vote est utilisé ! « Henri Leroy, souligne-t-il encore, ardent défenseur des machines à voter évoque “un moyen moderne et quasi sans risque offrant de nombreux avantages”. Je lui répondrai sans ambiguïté : moderne certainement, mais avec des risques de piratage confirmés par de nombreux informaticiens. Un ingénieur hollandais, Rop Gonggrijp, a pu démontrer sur une vidéo rendue célèbre qu’il suffisait de minutes pour pirater une machine à voter Nedap à partir du moment où il disposait de cette machine et de faire gagner “le parti des fraudeurs”. C’est suite à cette démonstration que les Pays-Bas, où sont fabriquées les machines Nedap, les ont interdites. » Sa conclusion : « Si de nombreux pays ont fait marche arrière sur l’utilisation des machines à voter en les interdisant il ne faudrait pas que la France sous prétexte de modernisme sacrifie cette transparence essentielle pour notre démocratie et l’égalité de tous les électeurs. » face aux grands enjeux des prochaines décennies, à l’accroissement inéluctable des flux migratoires générés par les augmentations des populations africaines et moyennes orientales, l’Europe, d’une même et unique voix, doit veiller à contrôler ses frontières et n’accorder l’intégration qu’à ceux qui la demandent au titre de l’asile politique et qui en justifient, ceux qui ont souffert et qui ont combattu l’oppression militaire, dictatoriale ou de groupuscules terroristes. « Les migrants économiques, dit encore Philippe Buerch, doivent être contrôlés et n’être intégrés en Europe que par suite d’une enquête approfondie. Nous ne devons pas devenir l’Eldorado économique des peuples africains et moyen orientaux. « Il est donc possible de se sentir profondément de droite et libéral et en même temps humaniste, social. des lois, à laquelle j’appartiens, qui a décidé la création en son sein d’une mission d’information relative au vote électronique, et qui a désigné deux sénateurs pour la mener à bien. Je n’ai donc en rien impulsé ce rapport. Jacky Deromedi est la représentante des Français établis hors de France, qui utilisent Internet pour voter. Quant à Yves Détraigne, il est inspecteur général de la Cour des Comptes. Tous deux sont assistés par l’administration du sénat qui compte, en ses rangs, des spécialistes de la question. » « Il est donc possible de pouvoir écrire que la montée de l’antisémitisme, liée pour partie à un Islam radicalisé sur notre territoire, est d’une extrême dangerosité. « Il est donc aussi possible d’avoir peur pour les Juifs de France et vouloir les défendre, sans être “taxé” de sioniste. « Il est donc possible d’aimer le Moyen-Orient, la Turquie et le Maroc, et d’être effrayé par la transformation de notre pays et une présence désormais inacceptable sur notre territoire d’un Islam radical et politique que nous devons combattre dans l’ensemble des recoins de nos cités. « Oui, nous sommes désormais une majorité silencieuse à avoir peur qu’il soit demain risqué de porter l’étoile ou une croix autour de son cou. Nous n’acceptons plus ce danger. Et s’il est nécessaire de considérer ces idées comme non progressistes, alors nous l’assumerons. » hypnothérapeutes exerçant en France, cette pratique peut être considérée comme une ressource de soins. L’INSERM a d’ailleurs relevé une vingtaine d’applications de l’hypnose, dont les addictions, le domaine préventif, le domaine sportif, les douleurs aiguës ou chroniques, la gastro-entérologie, la psychologie, la psychotraumatologie et victimologie, les troubles du comportement alimentaire, etc. « Or, à ce jour, cette activité n’est pas encadrée et le consommateur, en l’absence de certification, ne sait absolument pas à qui il s’adresse. N’importe qui, aujourd’hui, peut se prétendre hypnothérapeute, y compris des personnes mal ou, insuffisamment formées ou parfois même pas du tout, regrette le député. « Il est donc urgent de protéger les personnes ayant recours à cette pratique. De même qu’il est urgent de reconnaître un socle de connaissances, de compétences et de formation destiné à favoriser la lutte contre les pseudo-formations. Bien formés, les hypnothérapeutes, professionnels de la relation d’aide, peuvent contribuer à une politique de prévention de la santé, qui plus est sans coût pour l’assurance-maladie. » Fort de cette conviction, Bernard Brochand a adressé un courrier à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, la priant de « bien vouloir apporter une attention bienveillante à la requête des hypnothérapeutes qui réclament une juste reconnaissance de leur profession. »