Nice-Matin (Cannes)

3 choses à savoir sur le futur cinéma

Hier, le maire et les représenta­nts de la BNP Paribas ont signé la cession d’un nouvel ilot de Marenda-Lacan, celui concernant le cinéma. L’occasion de visionner le film des travaux

- V. B. vbellanger@nicematin.fr

La série Marenda-Lacan se poursuit. Episode après épisode. Sans trop de suspense, ni de surprise – pour l’instant –, mais avec une véritable attente : celle de voir le projet sortir de terre. Alors que les travaux se poursuiven­t autour de la place des Martyrs-de-la-Résistance (« elle devrait être livrée pour Noël 2019 », dixit le maire), le maire et les représenta­nts de la BNP Paribas ont finalisé, hier, la cession de l’ilot B, situé entre la rue Vauban, la rue Fontvieill­e et Lacan pour 2 590 000 € hors taxe. Un acte symbolique qui donne l’occasion surtout de faire le point sur le futur cinéma, point d’orgue de cette partie du futur quartier.

1 Combien de salles ?

Le futur espace dédié au septième art dans la vieille ville se déclinera sur 4 100 m2 et six étages. Il sera doté de huit salles au total, soit 1100 fauteuils. La plus grande salle comptera 250 places. « Il n’y aura pas de salle au rez-de-chaussée, nous expliquait lors de la présentati­on du projet François Leclerc, l’architecte qui a dessiné le futur cinéma. Il y aura un grand espace à l’accueil accompagné d’un ciné-café. » Une librairie a aussi été évoquée. Cérise sur le gâteau : vous pourrez boire un verre sur « le toit de la cité des Rempart ». En effet, le toit terrasse, qui devrait faire 300 m2 permettra aux Antibois de se restaurer et de boire un verre avec un panorama exceptionn­el. Une vue imprenable sur le vieil-Antibes, le port Vauban, le Fort Carré et les montagnes en toile de fond.

2 Un origami de verre

« Avec un jeu de reflets, de transparen­ce, un jeu assez complexe au fur et à mesure que l’on s’approche. C’est notre clin d’oeil au cinéma », s’amuse François Leclerc qui a imaginé ce bâtiment comme un origami de métal et de verre. Comme une lanterne magique. « Une sorte de totem, expliquait à l’époque François Leclerc. Ce que je n’aime pas dans les cinémas que l’on construit à la périphérie c’est que généraleme­nt ce sont des boîtes aveugles, une espèce de hangar clos, précise l’architecte. Là, nous avons fait exactement le contraire. Le bâtiment participe à l’espace global de la ville en offrant notamment un belvédère à tout le monde depuis le centrevill­e. De plus, cette perception est marquée par cette transparen­ce, il y a une visibilité du fonctionne­ment intérieur, du système de montée (avec notamment un ascenseur transparen­t).

3 Quand pourra-t-on voir le premier film ?

C’est un peu la réponse que tout le monde attend. On devrait pouvoir voir le premier film à la fin du premier trimestre 2020.

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