Nice-Matin (Cannes)

Eric Ciotti en tête de

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Eric Ciotti était au marché de la Libé’. « Par hasard ». Après avoir déposé le matin même au centre des impôts sa lettre symbolique adressée au président de la République. Et comme le hasard fait bien les choses, le député s’est retrouvé en tête de cortège. Avec un gilet jaune enfilé par-dessus le costume(). En marge de la manifestat­ion, le député a expliqué sa présence : « Je demande au président de la République d’arrêter cette augmentati­on de la fiscalité. [...] Je me suis mêlé aux Niçois qui ont manifesté dans le calme pour leur dire combien ce combat est essentiel. Ce qui se joue c’est la survie de notre pays. On ne peut plus continuer comme ça. On ne peut plus avoir  milliards de taxes et d’impôt par an. » Elle est venue exprès d’Aspremont pour manifester son ras-le-bol. A pieds. Et sans gilet jaune. Avec sa soeur Christine (à droite). « Ca me fait € de plus par mois pour le plein de ma clio diesel. Je fais partie des classes moyennes, je n’ai le droit à rien mais je suis ponctionné­e sur tout. Déjà qu’ils m’ont enlevé € sur ma retraite. Qu’ils redescende­nt un peu sur terre ! Les politiques sont en dehors de la réalité. Ils vivent comme des rois sur notre dos. » Pour elle « l’important ce n’est pas le gilet jaune, c’est d’être là ». Il est de Nice et a travaillé toute sa vie dans le bâtiment. C’est en scooter qu’il a choisi de défiler. « Nous sommes victimes d’un système qui nous fait très mal. On n’arrive plus à subvenir à nos besoins. Bientôt on va faire la manche pour vivre. Je suis retraité et encore obligé de travailler pour subvenir à mes besoins. J’ai perdu € mensuellem­ent sur ma pension de €. On est taxé sur le carburant, le gaz, l’électricit­é. C’est ça le pouvoir d’achat que nous avait promis Macron ?! Il y en a marre à la fin. Il faut qu’il revoie ça copie. »

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« Ce qui se joue, c’est la survie de notre pays ».

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