Nice-Matin (Cannes)

Il y a des émissions où ça envoie de plus en plus... Dire d’un footballeu­r que c’est une ‘‘pipe’’ absolue, ça dépasse les bornes

- Vous aviez déjà d’autres centres d’intérêt avec le surf, non ? Et vous multipliez les casquettes en plus... Bixente, on lit votre chronique dans L’Equipe : c’est vous qui écrivez Vous trouvez qu’on parle trop de foot aujourd’hui ? Vous auriez aimé entraîn

Bixente, quel bon vent vous amène au Sportel ? On me remet le Prix de l’Autobiogra­phie , pour le livre, ‘‘Mes Prolongati­ons’’.

Ce bouquin, c’est une commande d’éditeur ou une idée de ‘‘Liza’’ ? Non, c’est ni l’un ni l’autre en fait, ça fait au moins cinq ou six fois qu’on me propose d’écrire un deuxième livre, car j’en ai déjà écrit un premier quand j’ai arrêté ma carrière de footballeu­r (‘‘Lizarazu. Bixente ’’, paru en , Ndlr). Depuis, à chaque fois, je repoussais l’échéance. Je pensais qu’au bout de trois ou quatre ans, c’était trop tôt. Et là, grosso modo, on a dépassé la barre des dix ans de reconversi­on, j’ai pensé que c’était le bon moment de le faire. Parce qu’on ne fait pas un livre quand on n’a rien à dire... Même si je n’ai pas l’impression d’être un écrivain.

Qu’est-ce que vous aviez envie de raconter ? Par exemple, de parler de ce qu’on

‘‘ appelle la ‘‘petite mort’’, quand la carrière s’arrête net, mais que moi j’ai vécu comme une renaissanc­e. Comme une liberté que je n’avais plus. C’est quelque chose d’assez terrible de mettre un terme à une carrière de footballeu­r profession­nel. Moi j’ai vécu ça comme la chance de pouvoir faire autre chose. D’être le capitaine de mon bateau. Oui mais il n’y a pas que ça, car ça, ce sont des activités sportives, avec la passion du voyage. Mais j’avais décidé de travailler dans les médias, c’est un métier qui me plaît. Oui, donc je ne suis jamais lassé, en passant de la télé à la radio puis à la presse écrite. Je fais en sorte de ne pas être omniprésen­t non plus, pour aller chercher une fraîcheur permanente et ne pas être dans la machine tout le temps... Car c’est une ‘‘machine infernale’’ quand même. Je vais m’isoler un peu pour garder, on va dire, la passion et l’envie. Ça fait douze ans que je fais ça et j’ai encore très envie. réellement où vous vous faites aider ? Pareil pour votre livre, c’est du pur Liza dans le texte ? (contrarié) On va dire que ça se fait en binôme. Mais je tiens à préciser que ça se fait Non, je ne suis pas un gros lecteur. Je suis un lecteur assidu de l’actualité, à tort ou à raison, mais pas spécialeme­nt de romans. Mais là, c’est pas un roman que j’ai écrit (rires) ! Je ne vais pas m’en plaindre, c’est mon métier. Et grâce au foot, tu fais une seconde vie. Car soit tu peux être entraîneur, soit tu fais ce job de consultant. Non. J’en parle dans ce livre, il y a un chapitre entier où je l’explique. (contrarié) Et journalist­e, c’est un vrai métier ? Ben, c’est pareil ! Quand on fait les chroniques, quand on fait le conducteur d’une émission comme le Club Liza sur RTL, quand on fait Je ne trouve pas, pas plus qu’un autre milieu. Non, la différence fondamenta­le c’est que la puissance médiatique est énorme dans

 ??  ?? l’édito dans Téléfoot, qu’on commente des matchs, on se prépare à ça. Parce qu’il y a du monde qui écoute et, tant qu’à faire, il faut éviter de dire des conneries.
l’édito dans Téléfoot, qu’on commente des matchs, on se prépare à ça. Parce qu’il y a du monde qui écoute et, tant qu’à faire, il faut éviter de dire des conneries.

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