Européennes : LFI lance sa campagne
L’assemblée générale de l’association Mandelieu Demain, qui soutient l’action d’élu mandolocien de JeanValéry Desens, a rassemblé plus d’une centaine de personnes. Michel Descamps, son président, a rappelé les événements organisés en cours d’année : des réunions publiques (sur la sécurité, sur la fiscalité pour les sinistrés de , sur l’urbanisme, sur les projets communaux…), la production et la distribution de documents d’information ( exemplaires cette année), le travail de porte à porte, et la création de quatre commissions de travail pour établir un projet collectif pour la ville. Jean-François Parra, colistier de Desens, a ensuite pris la parole afin d’expliquer ce que sera l’action des deux élus d’opposition durant l’année . « Une action qui se veut constructive, positive et entièrement tournée vers le terrain (réunions “Tupperware”, porte à porte, distribution de documents). » Pour sa part, Jean-Valéry Desens a présenté ses orientations budgétaires pour l’année et les divers projets qu’il avait proposés au maire : la création d’un centre médical communal, la création d’une plage ayant le label handiplage de niveau , un programme pour régler le problème de l’assainissement et des voies privées ouvertes au public détériorées dans les collines ou encore la création de deux postes communales à haut niveau de services pour compenser la disparition de deux bureaux de poste sur trois dans la commune. Enfin, Desens a lancé officiellement le nouveau site Internet de l’association (www.mandelieudemain.fr). « Ce site interactif et participatif accompagnera mon travail de terrain jusqu’au printemps , date des prochaines élections municipales, a-t-il expliqué. Il a été créé pour donner la parole aux Mandolociens, il est totalement orienté vers la volonté d’associer les citoyens à mon projet pour la ville. C’est une démarche de rassemblement de tous les Mandolociens et les Napoulois avec un seul objectif : être un incubateur à bonnes idées. Au cours des prochains mois, j’y présenterai des propositions thématiques que je ferai évoluer en fonction des idées proposées par les internautes. Chacun pourra ainsi comparer la version initiale et les versions amendées et voir évoluer notre projet collectif. » Ce site propose également un forum de discussion et toute l’actualité d’élu de Jean-Valéry Desens.
Alexandra Borchio poursuit sa lutte pour l’égalité des femmes
Invitée au Congrès des maires à Paris, pour intervenir sur la place des femmes dans les exécutifs locaux, la conseillère départementale LR Alexandra BorchioFontimp, chargée de mission pour l’égalité femmes-hommes et conseillère municipale d’Antibes où elle est déléguée à la jeunesse et aux droits des femmes, défend la place des femmes dans la société et notamment dans la sphère politique. C’est donc peu dire qu’elle a du pain sur la planche ! Membre du groupe de travail « La place des femmes dans les exécutifs locaux » à l’Association des maires de France et référente azuréenne du réseau national « Élues locales », elle était récemment conviée à participer au forum ayant pour thème « La place des femmes dans les exécutifs locaux » afin de livrer des propositions pour faire évoluer la loi sur la parité. L’occasion pour elle de rappeler que « seulement % des maires et % des présidents d’intercommunalités sont des femmes. Le constat est sans appel, a-telle commenté, là où la loi ne l’impose pas, la parité n’est pas respectée. Par ailleurs, ce sont l’ensemble des politiques publiques qui doivent concourir au renforcement de la mixité C’est à Cannes que la campagne de la France Insoumise pour les élections européennes a été lancée dans les Alpes-Maritimes, en présence de la représentante azuréenne de la liste, la Grassoise Sonia Naffati. La candidate varoise, Catherine Poggi-Aubry, qui avait annoncé sa présence, n’a pas pu venir, la circulation étant très difficile ce jour-là, en raison... des blocages opérés par les « gilets jaunes. » Au cours de cette réunion, a été mis en place le comité d’appui rassemblant les villes de Cannes, Grasse, Mouans-Sartoux et Le Cannet. Un groupe qui réunit des
(aménagements urbains, politiques éducatives). » L’élue a listé quelquesunes de ses propositions : « La parité dans les communes de moins de habitants ou encore dans l’exécutif des intercommunautés. » Pour elle, « le réseau et la formation sont incontournables pour prendre confiance et oser prendre pleinement sa place d’élue. » Quelques chiffres en conclusion : « Notre groupe de travail à l’AMF a lancé une consultation auprès des femmes élues. Il y a eu réponses ! % sont pour une amélioration des règles concernant le statut de l’élu et ,% sur la composition paritaire de l’exécutif. Pour renforcer la présence des femmes dans les exécutifs, ,% souhaitent une sensibilisation en milieu scolaire et dans les conseils municipaux des enfants. » À noter qu’au sein du conseil départemental des jeunes des AlpesMaritimes, qui sera mis en place en janvier , l’égalité femmeshommes fera partie d’une des commissions afin de sensibiliser les jeunes générations à la nécessité de la mixité.
Henri Leroy insatisfait des mesures sur les fichés S
Dans le cadre du projet de Loi des Finances des forces de sécurité, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait été entendu au Sénat, le novembre dernier. Lors de cette audition, le sénateur Henri Leroy, rapporteur pour avis de la Insoumis ainsi que des personnes de tous horizons motivées par le programme européen de la France insoumise. Lors de cette soirée riche en échanges, Sonia Naffati a rappelé que « cette équipe variée et solidaire est motivée plus que jamais pour envoyer des eurodéputés combatifs à Bruxelles, car il s’agit de lutter contre toutes les injustices. Nous
commission des Lois, avait exprimé son mécontentement : « Même si le budget des forces de sécurité est en légère augmentation, c’est insuffisant pour traiter et améliorer les graves problèmes soulevés par la commission d’enquête des forces de sécurité, extrêmement préoccupants (matériel, missions, immobilier, véhicules, équipements, charges rédactionnelles, etc.) ». Lors de ces échanges, Castaner avait précisé avoir signé une circulaire permettant aux maires d’être informés en cas d’inscription d’un employé municipal occupant un poste sensible, au fichier pour la Prévention et la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT). Cette mesure fera l’objet d’une charte de confidentialité pour l’exploitation des informations. Référent des forces de sécurité à la commission des Lois, Henri Leroy « [se] réjouit de cette mesure, mais elle demeure pour le moment largement insuffisante ! Elle répond aux nombreuses demandes des maires, mais il en reste encore de nombreuses à examiner afin de leur donner pleinement satisfaction dans de nombreux domaines de la gestion municipale ». Pour le parlementaire, « les maires doivent être informés de toutes personnes fichées S sur leur territoire communal, afin qu’ils puissent prendre les dispositions adéquates en relation avec la gendarmerie, la police municipale, le préfet et le procureur de la République ». Le groupe de travail sur les fichés S dont fait partie Henri Leroy, arrêtera sommes aussi des pacifistes car nous refusons la guerre, a-t-elle souligné, et nous souhaitons faire entrer le peuple au Parlement ! Avec Blocos (Portugal) et Podemos (Espagne) notamment, nous sommes certains de faire barrage à l’Europe libérale et de dégager l’oligarchie étouffante mais surtout nombriliste. » terrain en allant à la rencontre des citoyens pour leur expliquer sa vision de l’Europe et écouter leurs demandes. » On la croit volontiers.
Contact : sonia.rebai@gmail.com Facebook: Sonia Naffati
son rapport définitif le novembre.
Legs Riou : Paul Euzière écrit au maire et donne une conférence de presse
Le sujet, en ce moment, fait jaser à Grasse. Au point que Paul Euzière, président du groupe d’opposition Grasse à tous, ensemble et autrement, a jugé utile d’adresser un courrier à Jérôme Viaud, et d’organiser dans la foulée une conférence de presse en compagnie d’un autre opposant, PhilippeEmmanuel de Fontmichel. De quoi s’agit-il ? Du legs d’une certaine Madame Riou qui, en , avait choisi de céder à la commune une très belle propriété de plusieurs dizaines hectares, héritage conditionné à une destination sociale précise. Or, en septembre dernier, rappellent les deux hommes, « le maire a proposé de vendre hectares du legs pour la somme de , M€. » Ce qui pose à leurs yeux deux problèmes majeurs : . Le prix de vente proposé par la Ville avec un rabais de % (- euros) par rapport à l’estimation des Domaines, à une société privée golfique suisse ; . Le fait que cette vente ne respecte ni l’esprit du legs ni les volontés de la testatrice. Paul Euzière et PhilippeEmmanuel de Fontmichel veulent donc s’exprimer sur ces questions qui « ont fracturé la majorité municipale. »