Nice-Matin (Cannes)

Visite guidée du nouveau centre Olympie

La première tranche du centre commercial est accessible au public. Deux grandes enseignes (Boulanger et MaxiBazar) locomotive­s de commerces implantés localement et innovants

- ROBERT YVON ryvon@nicematin.fr

En créant le centre commercial Olympie qui a en partie ouvert en fin de semaine dernière, un groupe d’actionnair­es indépendan­ts s’est fixé un pari : « Amener au nord de la ville des enseignes originales capables de dynamiser un secteur en voie de développem­ent, explique José Rey, l’un des copropriét­aires.

Nous n’avions pas l’ambition de faire un Carrefour bis ou de concurrenc­er le futur Open Sky de Valbonne. Quand on a acheté le site de cette ancienne scierie, en 2015, on a commencé par créer un parking souterrain de trois niveaux d’environ 500 places. Trois ans plus tard, nous ouvrons la première tranche de ce centre en misant sur deux grandes marques populaires : Boulanger qui occupe 2500 m2 de surface et MaxiBazar, qui devrait en avoir autant d’ici quelques mois. »,

Cuisine locale et typée, coiffure à la carte

Le centre a été mûrement réfléchi par ses concepteur­s : la société Fitlane s’est installée à l’étage et propose une salle de sport ultramoder­ne. Le club offre sur un espace de 2000 m2 de la musculatio­n, du cardio-training, une salle de vélos, deux saunas et un coin de détente et de récupérati­on. Dans le hall situé au niveau zéro, des commerces soigneusem­ent choisis par les concepteur­s ont pris place. Deux restaurant­s et une sandwicher­ie cohabitent. Concurrent­s, direz-vous ? «Non c’est une offre totalement différente. Notre carte est complèteme­nt italienne. Du haut de gamme entre 20 et 25 euros le repas », commente le directeur du Ristorante. Un peu plus loin, les 3 brasseurs, vont proposer une cuisine simple et conviviale à déguster avec des bières fabriquées sur place. Un concept pour l’instant inédit dans les Alpes-Maritimes. L’ouverture est prévue pour le 20 décembre prochain. Manger sur le pouce, c’est donc possible Chez Louise, le snack salon de thé créé par une société cannoise, dont le laboratoir­e est à La Bocca. « Comme vous le voyez, nous avons aussi beaucoup misé sur le savoir faire local », précise José Rey. Autre enseigne du centre : Addict Paris coiffure, dirigée par Mélanie Rulliere. « C’est mon second salon franchisé après celui de Mougins, confie-t-elle. Le lieu se prêtait à notre installati­on. Nous proposons un concept de coiffure par abonnement sans engagement avec des forfaits pour les hommes et pour les femmes ». Dans le même registre, Procoiffur­e esthétique a choisi d’installer des espaces dédiés aux profession­nels à domicile ainsi qu’aux vendeurs de produits de beauté. « Nous sommes installés en centre-ville et ici. Parce que nos clients ont du mal à trouver un stationnem­ent dans le boulevard Albert Ier », lance sa responsabl­e. Reste l’audioproth­ésiste opticien Acuitis qui prévoit d’ouvrir prochainem­ent son espace à Olympie.

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