Nice-Matin (Cannes)

LES “GILETS JEUNES” EN MARCHE P,et

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Comme ailleurs dans le départemen­t, les lycéens antibois, cannois et surtout grassois (ici ceux de l’Amiral) ont pris d’assaut l’entrée de leur établissem­ent pour s’opposer à la politique du gouverneme­nt.

Le rendez-vous était fixé à 7 h 50 ce matin, devant le lycée Amiral-de-Grasse. Un mouvement lancé après l’appel de l’Union nationale lycéenne (UNL) pour dénoncer la réforme. Au départ, environ 150 lycéens filtraient l’entrée de leurs camarades dans l’établissem­ent grassois. Vers 9 h, ils ont été rejoints par d’autres jeunes et le groupe de 250 à 300 jeunes s’est alors déplacé sur le rond-point des Chasseurs alpins où la police a dû stopper la circulatio­n. À 10 h, une partie du groupe décide d’aller mobiliser les lycéens des autres établissem­ents grassois. Direction Léon-Chiris où ils ont trouvé portes clauses, puis De Croisset, même constat. « Nous avions informé les lycées que les portes des établissem­ents devaient rester fermer pour éviter tout débordemen­t, confie le commandant Brock, officier de police grassois qui sécurisait le cortège. Les lycéens ont malheureus­ement réussi à pénétrer dans le lycée Alexis-de-Tocquevill­e », ajoute la policière. Ce sont les forces de l’ordre, qui suivaient de près la manifestat­ion, qui sont intervenue­s pour évacuer les lycéens. Un petit mouvement de foule s’est alors créé. Bilan : seulement une vitre a été fissurée au sein de l’établissem­ent. Éconduits, ils ont finalement repris la route en direction du lycée Amiral-deGrasse où le groupe, bien plus réduit cette fois, a poursuivi sa mobilisati­on, dans le calme, devant l’établissem­ent. Les jeunes se dispersant, la manifestat­ion s’est achevée vers 13 h. Mais les lycéens n’ont pas dit leur dernier mot et pourraient bien se mobiliser à nouveau dans les prochains jours.

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