Nice-Matin (Cannes)

Décès de la comédienne Maria Pacôme à l’âge de  ans

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La comédienne Maria Pacôme, une des plus connues du théâtre de boulevard où elle excellait notamment dans les rôles de bourgeoise­s exubérante­s, est morte samedi à l’âge de 94 ans, a annoncé son fils. « Ma mère est décédée ce samedi à 16 heures, des suites d’une longue maladie », adéclaré François Pacôme qui ne savait pas encore où et quand auraient lieux ses obsèques. C’est en 1958 que Maria Pacôme, passée plus jeune par le cours Simon, a réellement débuté sa carrière théâtre dans Oscar aux côtés de Pierre Mondy et Jean-Paul Belmondo, qu’elle retrouvera en 1965 au cinéma dans Les tribulatio­ns d’un Chinois en Chine de Broca. Elle alternera avec succès de Philippe dans les années 60 et 70 performanc­es théâtrales et cinématogr­aphiques où dans les deux cas on lui confie le plus souvent des rôles de bourgeoise­s excentriqu­es.

Dans des comédies aussi

«N’écoutez pas, Mesdames» (1962), «Ta femme nous trompe» 1965-1967), «Les grosses têtes» (1969), «Le noir te va si bien» (1972), «Joyeuses Pâques» (1980) font sa réputation sur les planches. Mais devant la caméra son visage est tout aussi familier et apprécié, là aussi le plus souvent dans des comédies comme «Tendre voyou» (Jean Becker, 1966), «Le distrait» (Pierre Richard, 1970) ou encore «Les sousdoués» (Claude Zidi, 1980) En 1992, elle fait un retour remarqué au 7e art dans «La crise» de Coline Serreau, où, interpréta­nt la mère de Vincent Lindon, elle brille dans une scène mémorable où elle s’énerve contre lui («Tes problèmes je m’en fous»). Un dialogue devenu culte qui immortalis­e également une voix désormais reconnaiss­able entre mille. Moins présente ces dernières années, elle avait publié en 2007 une autobiogra­phie «Maria sans Pacôme».

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Elle était particuliè­rement connue dans des rôles de bourgeoise exubérante. (Photo AFP)

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