Comment participer
«Je ne faisais rien de ma vie souvient Lisa, 18 ans. J e me repliais sur moi-même. Je ne voyais personne. Et, maintenant, je reprends contact avec les gens. »
Du progrès
Les trois autres jeunes interrogés sont au diapason. Après quelques réticences, tous ont vu l’opportunité qui se présentait à eux, avec, aussi le moteur d’une allocation de 480 euros/mois. Pas négligeable quand on a besoin d’un permis de conduire ou de passer un BAFA. Maintenant, les bénéfices sont palpables. Wahid les apprécie dans la recherche d’emploi : « Je trouve des choses que j’aurais jamais trouvées seul. » Laurie a désormais une idée d’avenir « dans le milieu du soin », inspirée par Lisa, qui investigue dans cette voie. Et Arnaud a beaucoup appris sur la façon de se présenter en entretien : «Si j’avais assisté aux simulations avant, j’aurais mieux réussi l’entretien que j’ai eu.»
« Work first »
Ces témoignages valident l’efficacité du nouveau programme qui s’appuie sur le « Work First », le travail d’abord, pour redonner à des jeunes « sans emploi ni formation », un élan salutaire. « Les freins éventuels, on les lèvera après » ,explique le directeur de la Mission locale, Hervé Marcotte. Si ça marche pour certains jeunes. Ça ne marche pas pour tout le monde. Évidemment. Mais les chiffres sont encourageants. Sur 134 volontaires suivis en 2017, 32 ont trouvé un emploi. Quelques autres ont abandonné dès le début, en panne d’envie. Le programme, il faut le dire, est exigeant. Il réclame une présence La « Garantie jeunes » est un accompagnement personnalisé pour les jeunes en grande précarité d’une durée d’un an. Pour participer, il faut avoir de à moins de ans, être ni en emploi, ni en formation, ni en étude, et inscrit(e) à la Mission Locale. Pour favoriser leur insertion dans l’emploi, ils et elles sont accompagné(e)s de manière intensive et collective et bénéficient de mises en situation professionnelle. Renseignement auprès de la Mission locale : ..... quotidienne, le suivi de règles de ponctualité, et même, l’acceptation de lâcher le téléphone portable du matin jusqu’au soir. Puis, viennent les inévitables recherches infructueuses, les doutes, et, pour enfin, peut-être, au bout, le graal CDI !