Tour du Haut-Var : l’édition 2019 est lancée

Pour cette 51e édition, le Tour du Haut Var partira de Vence dans le département. La course renoue avec son passé, puisqu’en 1969, pour la première édition, elle était partie de Nice

Vendredi 22 février, le Tour du Haut-Var partira... de Vence, dans les Alpes-Maritimes. Pour une étape 100 % azuréenne avec une double ascension du col de Vence (par Coursegoules) pour une arrivée à Mandelieu.

La course renoue avec son histoire, puisque la première édition avait été lancée en 1969 depuis Nice. A l’époque, le Haut-Var ne durait qu’une journée et se terminait à Seillans. Le vainqueur, lui, se nommait Raymond Poulidor. Cinquante après l’exploit de “Poupou”, toujours parrain de l’épreuve, la course retrouvera notre département. La raison ? La reprise du Tour du Haut-Var par le groupe Nice-Matin, qui a bénéficié du soutien du conseil départemental des Alpes-Maritimes. « Notre département est très attaché au cyclisme. Nous accueillons

✔ ÉTAPE VENCE - MANDELIEU :

Rudy Molard : « C’est un très beau parcours. On partira de Vence (photo cidessus), là où j’ai gagné sur Paris-Nice l’an passé. C’est un joli clin d’oeil. Ensuite, sur la première partie, on sera sur mes routes d’entraînement, je les connais par coeur, mais ce sera la montée du Tanneron, le moment décisif. Peut-être que la sélection se fera dans la descente finale ou alors il y aura un petit groupe pour la gagne. En tout cas, il va y avoir du spectacle ». Alexandre Blain : « On parle d’étape pour les sprinters, mais dans le Haut-Var, il faut savoir qu’il n’y a jamais eu d’étape de sprinter (rires). Même si ce ne sont que des cols de e et e catégories, l’étape est très engagée. Je ne vois pas un sprinter gagner à Mandelieu, mais un puncheur-grimpeur comme Rudy. Passer le Tanneron dans le final, avec  km de descente technique, ça va être compliqué. Celui qui gagnera est un coureur qui a les capacités de remporter une étape sur les grands Tours ».

✔ E ÉTAPE VIDAUBAN - MONS :

Rudy Molard : « Pour moi, c’est l’étape-reine. La plus difficile avec une double ascension finale - col de Bourigaille, montée sur Mons - ça correspond aux purs grimpeurs. Le général se jouera en grande partie ici. Nous (Groupama-FDJ), on vient avec des grimpeurs et pour gagner. Vu l’équipe qui s’aligne, on ne sera pas là en préparation. Cette étape nous convient très bien, avec  m de dénivelé positif et  km. Il va y avoir une grosse bagarre dans le final ». Alexandre Blain : « Sur une étape comme celle-ci, j’aurais été dans le gruppetto et j’aurais profité du décor et des amis sur le bord de la route. En tout cas, c’est un super parcours et cette arrivée au sommet va être un véritable indicateur, notamment pour les coureurs qui feront ensuite Paris-Nice ».

✔ E ÉTAPE LA LONDE-LES-MAURES - TOULON-MONT FARON : Rudy Molard : « J’ai monté deux fois le Faron sur le Tour Méd. Dans l’équipe, on avait David Moncoutié, qui était un véritable spécialiste, donc on la préparait bien. C’est très dur, en plus comme l’étape est courte, ce sera plus difficile à contrôler. Ce sera nerveux et tout se jouera dans la dernière demiheure de course. Ça va monter très vite. Ce sera une course de côte pour une quinzaine de minutes d’efforts ».

Alexandre Blain : « Le Faron, ce sera le juge de paix, comme ça l’a été dans le Tour Méd. C’est une bonne nouvelle que le cyclisme, grâce au Tour du Haut-Var retourne sur ces routes mythiques. Ce mont fera la décision, surtout dans le redoutable dernier kilomètre et ça promet un très beau spectacle ». étape : samedi  février Paris-Nice, le Tour de France (en 2020), mais je suis très heureux que le HautVar vienne s’y ajouter », aassuré Charles-Ange Ginésy, son président. « Quand NiceMatin est venu me solliciter, j’ai répondu que ce serait un grand plaisir, mais qu’il nous fallait une étape ». L’extension géographique et l’ajout d’une journée de course ont été rendues possible grâce à la détermination de l’équipe «événementielle» de Nice-Matin. « Je suis heureux que Nice-Matin retrouve un événement sportif digne de ce nom, a détaillé Jean-Marc Pastorino le pdg de NiceMatin. Il nous manquait. Ce Tour du Haut-Var, c’est une reconnaissance pour notre titre ». Elle se traduira sur les routes dans deux semaines, lorsque les meilleurs coureurs du peloton (lire ci-contre) prendront le départ. étape : dimanche  février

Aux côtés de Jean-Marc Pastorino, pdg de Nice-Matin et Charles-Ange Ginésy, président du conseil départemental, Serge Pascal, le directeur de l’organisation, les coureurs Rudy Molard, Alexandre Blain, ainsi que les élus et sponsors ont lancé l’édition . (Photos François Vignola, Eric Ottino et AFP)