Entre bonus et malus
Défait logiquement face à Chambéry (45-20) pour le compte de son match en retard de la 12e journée, le ROG entend rapidement oublier cette défaite pour vite repartir de l’avant
Damien Vacher ne s’en était pas caché. Cette rencontre face à Chambéry n’était qu’un « bonus » dans la saison. Un bonus pour deux raisons. La première, d’ordre arithmétique. Le ROG disputait samedi soir un match en retard comptant pour la douzième journée du championnat. La deuxième, plus sportive. Cinquième au classement, pénalisé de huit points avant même le début du championnat, le Stade olympique de Chambéry fait partie des plus grosses cylindrées de la poule. Une équipe qui appartient à un monde dans lequel le Rugby Olympique de Grasse n’a pas sa place. Une formation, qui, sans surprise, a infligé au ROG une cinglante défaite ce week-end (45-20).
Bédarrides au loin
« Dans l’ensemble, pourtant, nous n’avons pas fait un mauvais match, regrette Maxime Burquier, auteur du premier essai de son équipe. Cette défaite est rageante. Nous avons manqué d’engagement. On a loupé beaucoup de plaquages, ce qui nous fait défaut tout au long du match. C’est dommage. Mais c’est dans ce genre de rencontre, face à de grosses équipes, que l’on apprend et que l’on progresse. » Au classement, cette défaite ne change pas grand-chose. Le ROG reste dernier, à la fois loin, mais toujours là, en embuscade, prêt à titiller et rattraper les équipes de devants. «On ne va pas se le cacher. La saison se jouera à Bédarrides, lance le trois-quarts centre grassois. Là-bas, il faudra prendre des points. Nous n’avons plus le choix. Mais en attendant, nous devons nous concentrer sur la réception de Nice et de Bourgoin, deux gros que l’on va recevoir à la maison. Là encore, il faudra marquer un maximum de points. »
Et le déplacement à Dijon (ce dimanche à 15 h) dans tout ça ? « On va y aller avec nos armes pour essayer de ramener un petit quelque chose. Mais ce n’est pas ce match qui changera notre saison. » Leader du championnat à égalité avec le Stade niçois, le Stade dijonnais est, cette saison, l’une des équipes les plus impressionnantes de Fédérale 1. Il
faudrait donc un exploit des hommes de Damien Vacher pour venir bousculer cette formation, galvanisée chaque week-end par la folie de sa ligne de trois quarts, qui à l’aller, avait infligé pas moins de six essais aux Grassois…