L’Europe ? Pourquoi pas, mais je suis très heureux ici ”
mais j’ai décidé de faire un essai quand même aux Red Bulls. Et là, contre toute attente, le coach Jesse Marsch m’appelle en me disant qu’il me veut à l’entraînement pour rejoindre la réserve ».
Pendant cinq mois, Valot fait les allers-retours entre le New Jersey et New York, le temps de valider son diplôme universitaire. « Je ne voulais pas arrêter si près du but ».
Après deux saisons prometteuses avec l’équipe d’USL (en D3), l’ailier arrive en fin de contrat. « J’avais peur d’être “coupé”, mais on m’a encore offert une chance ». C’était il y a un peu plus d’un an. Le Français la saisie pleinement. En 2018, il se fait une place dans l’équipe-type des Red Bulls, comme Youri Djorkaeff, Thierry
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Henry ou Peguy Luyindula avant lui. Le New Yorkais est impliqué sur huit buts (trois réalisations, cinq passes) en 14 matches de MLS, avant qu’une rupture des ligaments croisés du genou gauche à l’entraînement ne vienne stopper sa saison en juillet. Aujourd’hui, il termine sa rééducation et espère être prêt pour la reprise du championnat en mars. Son coach compte sur lui, ce qui vient attester de son nouveau statut.
« Ça a été un long chemin, qui n’a pas toujours été facile. Ma réussite, c’est beaucoup de travail et une progression par palier. Aujourd’hui, il y a pas mal de Français jouant en DH ou CFA qui me sollicitent pour rejoindre la MLS. Ce n’est pas si simple, il y a un sacré niveau ici ». À bientôt 26 ans, le jeune homme apprécie sa vie américaine, sans pour autant fermer la porte à un retour en Europe. « Si j’ai une belle opportunité, pourquoi pas. Mais je suis très heureux ici. Évidemment, la famille, les amis me manquent, mais je réalise mon rêve, tout en vivant dans une des plus belles villes du monde. Pour le moment, je me concentre sur ma reprise. J’ai hâte de retrouver le terrain et ma place, mais il va falloir que je me batte car il y a une grosse concurrence dans le groupe ».