Chalier-Aschieri : ça chauffe !
« Face à la parole des élus qui se libère, le maire de Mouans-Sartoux précipite son annonce de candidature pour les élections municipales de . » Telle est l’analyse de l’opposant LR Christophe Chalier au lendemain de l’interview de Pierre Aschieri (notre édition du février). « Cela, dit-il, ressemble à tout sauf à un gage de sérénité et il faut plutôt y voir une tentative visant à décourager les réprobations qui s’expriment au sein de sa propre majorité. Il est cependant regrettable qu’il fonde son lancement de campagne sur de
nombreuses contrevérités, au premier rang desquelles la réalisation du parking intermodal du Château qui n’a plus rien à voir aujourd’hui avec le projet poursuivi par son père. À l’époque il s’agissait de reconstruire un parc de stationnement pour les Mouansois. Pas de supprimer des places existantes au détriment des habitants, des commerçants et de leur clientèle. Ni un parking fermé le soir et le week-end comme il est prévu que ce soit le cas demain.
« Concernant la proximité (Ndlr, Pierre Aschieri affirme qu’il n’est pas critiquable sur ce plan-là), ce qui est le plus choquant c’est l’écart qui se
creuse entre, d’un côté, les artifices, et de l’autre, la réalité des faits au quotidien.
« En résumé, la proximité façon Pierre Aschieri, c’est sortir avec brutalité de la voirie communale le chemin de l’Ouvaïre qui dessert foyers pour ne plus avoir à l’entretenir, délaissant ainsi tout un quartier à son triste sort, au point qu’une association de riverains ait besoin de mener une action en justice pour obtenir gain de cause…
« C’est de laisser croire aux citoyens qu’ils pourront être aux manettes de la future Régie des Eaux appelée à devenir la Société d’Économie Mixte “Eaux de Mouans” alors que les documents constitutifs mentionnent l’inverse…
« C’est de revisiter le coeur de ville sur le périmètre du Vieux-Château, en déclassant le foncier du patrimoine communal, en vendant le terrain à un opérateur qui réalisera les aménagements, sans mise en concurrence et sans consulter au préalable les Mouansois… »
Pour Chalier, « la proximité, ce n’est pas mettre la population devant le fait accompli mais associer les contribuables dès le départ au processus de décision notamment lorsqu’un projet engage plusieurs millions d’euros d’argent public. Ce mandat, conclut-il, aura été synonyme d’une profonde rupture avec “l’esprit mouansois”, d’une démocratie locale malmenée depuis la succession d’André Aschieri… Alors dans cette période où des millions de Français se sentent de plus en plus déconsidérés, je forme le voeu que les prochaines échéances électorales nous permettent de retisser pleinement le lien avec les citoyens à Mouans-Sartoux. »
Voilà qui fleure bon le début de campagne...