Le boulevard Jacques Crouët fait peau neuve
Cauchemar des chauffeurs de bus, la chaussée, en piteux état, va être refaite. Une partie du lifting intégral que va connaître l’axe reliant Carnot à Chiris
Habitués à la traversée « tout terrain » du boulevard Jacques-Crouët ? Rassurez-vous, ça va bouger dans les prochains mois... En effet, ça ne vous aura pas échappé : depuis lundi, barrières et engins de chantier ont pris place le long de l’axe reliant l’avenue Chiris et le boulevard Carnot. Décor auquel il faudra s’habituer un petit moment, puisque, jusqu’au 28 juin, il va faire l’objet d’un lifting intégral. Et, à vrai dire, il était temps... «Les travaux sur ce boulevard sont attendus depuis longtemps, a confirmé, hier matin, lors d’une présentation publique, le maire, Jérôme Viaud. L’an passé, j’ai parlé aux chauffeurs de bus, qui se plaignaient des trous et autres bosses sur la chaussée. Certains ne voulaient même plus l’emprunter. L’institut Fénelon et le Conservatoire de musique étaient, eux aussi, demandeurs pour davantage de sécurité. » Alors, place à la requalification totale ! Si, sur la partie haute, sous Carnot, on en est encore à l’élagage des arbres, plus bas, les premiers trous sont apparus dans la chaussée. Et pour cause...
Réseaux, trottoirs, éclairage, vidéosurveillance... La totale !
Le changement d’une conduite d’eau potable, datant de 1961 (!), va lancer le gros oeuvre. Et, puisqu’on y est, c’est l’intégralité du réseau qui va être réhabilitée, sur une longueur de 465 m. Principal grief des usagers, la chaussée va, elle aussi, faire peau neuve, après l’enfouissement des fourreaux pour la vidéosurveillance, prochainement reliés au CSU (centre de supervision urbain).
Même chose pour les trottoirs et les places de stationnement.
Enfin, l’éclairage va être repensé (pose de LED), des ralentisseurs et un radar pédagogique posés. L’ensemble pour une enveloppe de 420 000€.
Quatre mois de travaux, qui, vont entraîner quelques désagréments, entre nuisances sonores et restrictions de circulation [lire cicontre]. C’est bien connu, il faut souffrir pour être belle... «Cette requalification est dans la continuité de ce qu’on a fait sur Carnot et l’avenue Mathias-Duval, assure le maire. Qui conclut, sur une promesse : «On sait que nos routes sont dans un état difficile. En 2019, nous aurons des engagements de la sorte dans toute la ville. » Pour nos pauvres chevilles – et les amortisseurs de nos véhicules – d’avance, merci !