Resserrer les lignes derrière
Le ROG se déplace demain après-midi à Dijon. Face au Stade dijonnais, les Grassois, qui gardent un cuisant souvenir de leur rencontre du 14 octobre, devront se montrer solidaires
En déplacement demain après-midi sur la pelouse du Stade dijonnais, véritable machine à marquer, le ROG s’attend à souffrir défensivement. Ils s’en souviennent encore, de cette déferlante, de ces vingt dernières minutes cauchemardesques, presque chaotiques.
Le 14 octobre dernier, après une première période maîtrisée, les Grassois se faisaient littéralement emporter par la tornade dijonnaise et ses ailiers supersoniques.
« On a explosé physiquement »
« On avait tenu bon jusqu’à la soixantième avant d’exploser physiquement en prenant quatre essais en vingt minutes, se remémore Franck Lopez, qui n’a visiblement pas oublié cette douloureuse fin de rencontre et cette défaite face à Dijon (48-17), que les Grassois retrouveront demain après-midi. Leur ligne de trois-quarts est impressionnante et rodée. Derrière, ça va très vite. »
Mais de l’aveu même de l’arrière du ROG, « les Dijonnais sont un peu moins bien organisés que Chambéry », vainqueur de Grasse le week-end dernier (45-20). «Et puis en ce moment, défensivement, on est mieux. On manque encore un peu trop de plaquages. Mais nos efforts commencent à payer. »
« Encaisser moins d’essais »
Pour s’en sortir face au leader du championnat à égalité avec le Stade niçois, le ROG n’a de toute façon pas le choix.
Les hommes de Damien Vacher doivent impérativement resserrer les lignes et se montrer solidaires derrière. « Pour s’imposer à l’extérieur, il faut absolument encaisser moins d’essais. »
Car pour en marquer, les Grassois ne sont pas en reste. Avec deux essais inscrits contre Chambéry et vingt-quatre points au total, offensivement, au tableau d’affichage, les Grassois ont fait le travail. Il ne manque désormais plus qu’à suivre défensivement, pour que la copie rendue soit parfaite.