Luc Marquet et l’AS Cannes aimeraient bien quitter la place de lanterne rouge. (Photo Patrice Lapoirie)
Piazzeta, Grozdanov, Krastins, Weidner, Tupchii, Swarc. Le libéro : Carreno et Bouleau. Puis : Trutchev. 9 contres gagnants ; 7 aces ; 60 attaques gagnantes. Entraîneur : Fabien Dugrip.
L’essentiel est sauf : Nice poursuit sa série de victoires à la suite de ce succès étriqué face à Sète (3-2). A tel point que les locaux ont dû batailler jusqu’au tie-break, pour composer avec une fluidité dans le jeu quelque peu perdue.
Pourtant, Overbeeke lance parfaitement les hostilités au service et permet aux siens de prendre rapidement l’avantage (3-0). Jamais ce matelas ne désépaissira durant le premier set. Nice déploie son jeu, Sète subit. Notamment les coups de butoir du numéro 11 jaune et bleu (31 points). Bien aidé collectivement dans ce premier acte pour Le public peut se rasseoir. C’est même Swarc qui offre à son équipe un tie-break. Et étrangement, Nice retrouve ses facultés pour clôturer la rencontre. Ah-Kong au bloc, Overbeeke à la finition, Coric au service, et Nice s’impose sur un ace de ce dernier.
« On retient la victoire parce que c’est le plus important, poursuit l’entraîneur. La baisse de régime était prévisible. Mais on gagne encore. » Bien utile avant d’accueillir le leader la semaine prochaine. Les hommes de Luc Marquet ont bien eu du mal à récupérer après la gifle infligée par le voisin niçois, vendredi dernier au Palais des Victoires (0-3), en dépit des 16 points d’Hamzagic. Un derby compliqué qu’il faudra pourtant oublier ce soir dans le Nord face à Tourcoing. Pour cette rencontre du bas de tableau, l’AS Cannes, la lanterne rouge, va devoir affronter une formation en forme qui s’est imposée devant Toulouse (30) et a pris 1 point à Rennes (2-3). Compliqué donc pour les Dragons qui aimeraient bien se rapprocher un peu plus d’un quatrième succès cette saison en championnat. Une mission plus que délicate mais pas impossible pour Koncilja et consorts.
LAM
Exempt : Nantes/Rezé. * Rennes et Cannes ont été sanctionnés de 2 et 3 pts ferme de pénalité par la DNACG, le gendarme financier du volley.