Le Vosgien rêve d’une première médaille aux Mondiaux, aujourd’hui en slalom.
faire bien en peu de temps et il retient tout ce qu’il lit ! » Ce grand amateur de sport, notamment de vélo, connaît classements et statistiques sur le bout des gants. Mémoire et maîtrise, comme lorsqu’il répond avec professionnalisme à toutes les interviews, même en anglais ou en allemand, tel un vieux routier de la Coupe du monde.
« Clément, c’est une force tranquille, une grosse force tranquille », reprend son ami Paul Chevallot, le deuxième fils de sa famille d’accueil à Val d’Isère, où il posa ses valises en hiver à partir de l’âge de 15 ans. Né à Remiremont le 3 mai 1997, l’enfant du Menil décide tôt de quitter les Vosges à la poursuite d’un destin de champion.
« Même loin de sa famille, jamais il n’a montré de faiblesse ou de coups de moins bien. Il a fait un choix, il a assumé. Sa vie était tracée, c’était le ski », relate Paul, bluffé.
« Il analyse tout »
Un adolescent discret
et timide, en tout cas de jour… Car, de l’aveu amusé de ses amis, Clément Noël nourrissait avant ses années professionnelles un penchant assumé pour la fiesta.
« On sortait très jeune, vers 15-16 ans », raconte Paul, même âge, même taille, qui forme avec Clément un binôme d’escogriffes remarqué dans les nuits de la station savoyarde. Quand vient l’été, au lycée d’Albertville, le bon élève n’est pas toujours bien vu de ses profs à cause de quelques fantaisies d’adolescent,