Nice-Matin (Cannes)

« Ce n’est pas un malade imaginaire »

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Allan Saint-Maximin a suivi Angers-Nice depuis son salon, en famille. Son papa était également descendu sur la Côte d’Azur ce week-end. Ce samedi matin, c’est d’ailleurs le patriarche de la famille Saint-Maximin qui aurait ouvert le portail au « Doc » du club, venu ausculter le joueur avant de s’envoler pour Angers.

L’attaquant so uffrait de diarrhées depuis quelques jours mais avait repris l’entraîneme­nt le vendredi vu que ses douleurs à la cheville s’étaient estompées. Son état aurait pu préconiser l’usage « de piqûres anti-vomissemen­ts » mais le joueur « n’est pas à l’aise avec les seringues » selon ses proches.

Son absence en Anjou découlerai­t d’un «accord commun» avec le docteur du club. « Allan est vraiment à fond avec le club de l’OGC Nice, il aurait préféré que le coach lui fasse part de ses doutes sur sa maladie en privé, explique Kurtys Saint-Maximin, le frère et agent du joueur. Mais c’est un père de famille, et son intégrité en tant que tel a été touchée. Il ne pouvait pas accepter qu’on l’appelle publiqueme­nt le malade imaginaire. »

Voilà pourquoi le joueur de  ans a tenu à se défendre sur les réseaux sociaux avant d’en parler avec son coach, probableme­nt aujourd’hui. En marge, selon nos informatio­ns, d’une IRM déjà programmée depuis quelques jours pour vérifier l’état de la cheville du joueur...

WILLIAM HUMBERSET

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