Le ROG en difficulté.
: 5 essais Liabot (22), pénalité (29), Kafotamaki (37), Guigon (42), Pilet (50), 5 transformations
Soulan (22, 37, 42, 50), pénalité (29). Grasse : 2 essais pénalité (75), Lopez (79), 2 transformations pénalité (75), Lopez (79), 1 pénalité Lopez (18)
Carton jaune à Dijon : Beaufils (52) ; à Grasse : Pradalie (44).
Dijon (-).
Le Stade dijonnais a gribouillé son entame de match laissant Grasse cracher son venin avant de dérouler et d’empocher cinq points très précieux. Malgré une toute fin de partie en queue de poisson, la hiérarchie a été respectée. Sans trembler. Le réalisme est clairement dijonnais lors des 40 minutes initiales. Alors que les Grassois virent logiquement en tête grâce à une pénalité de Lopez (0-3, 18e), Guigon se fâche. Le jour de ses 20 ans, le minot déchire le rideau défensif grassois pour servir à hauteur Liabot (7-3, 22e).
Dès lors, Dijon met la main sur le ballon. Une cocotte dévastatrice s’enclenche obligeant les visiteurs à l’irréparable. M. Martin prend alors la direction des perches (14-3, 29e). Puis, sur une récupération de Pilet, Guigon encore tranchant permet au jeu de rebondir. Kafotamaki en bout de ligne allonge le bras pour déjà inscrire l’essai du bonus offensif. L’affaire est pliée en trois coups de cuillère à pot (21-3, 37).
Au retour des vestiaires, le refrain est identique. A la conclusion d’un mouvement de 80 mètres, l’inévitable Guigon grille la politesse aux derniers remparts azuréens pour alourdir la note (28-3). Conquérant, mordant, véloces, les Stadistes dévoilent un visage alors très intéressant. Toute la palette offensive y passe. Pilet arrondit à son tour ses stats personnelles (35-3, 50e). C’est toutefois le bouquet final car un zeste de précipitation et de maladresses ne permet pas à ces Stadistes de fructifier plus ce rugby tout feu, tout flamme.
Une baisse de régime autorise même Grasse à limiter la casse grâce à son pack et un contre de Lopez.