La troupe d’O’Sol la tête encore dans les étoiles mais les pieds bien sur Terre !
Ils sont venus à Vegas avec “Pico”, la toute dernière évolution de leur concept révolutionnaire… Un générateur d’électricité compact, relativement léger et mobile, ultra-simple d’utilisation, mais surtout totalement autonome et auto-rechargeable grâce à ses panneaux solaires qui se déploient en un tournemain. Sur le principe d’un satellite en orbite terrestre. Pas étonnant, c’est justement en étudiant l’ingénierie des systèmes spatiaux que leur est venue cette idée de dérivé on ne peut plus terre à terre, mais drôlement bien ficelé. Saluée par le CNES dans le cadre du concours Act’In Space qu’ils ont remporté. Reste encore à développer une présérie et lancer l’industrialisation de ce générateur qui ne devra pas coûter plus de 1 000€ pièce, tout en garantissant la charge d’un frigo pendant 6 à 7 heures sans alimentation extérieure. Imaginez le bénéfice d’un tel outil pour des ONG ! Mais pour atteindre cette étape, une levée de fonds d’environ 800 000€ est indispensable. Une campagne participative ouverte au grand public, de type kick starter, va être ouverte pour réunir 50 000€. Aussi, forts du bien-fondé de leur procédé, pas intimidés pour un dollar, ces quatre fantastiques de la French Tech — Audrey Ponte, Idriss Sisaïd, Enrique Garcia Bourne et Maxime Cousin — envisagent de conquérir bien plus que le Grand Ouest américain ! Car leur innovation s’adresse à un public plus large que les geeks du CES. Les yeux de ces jeunes ingénieurs se tournent vers des terrains autrement plus rudes et hostiles, où l’énergie électrique est rare sinon inexistante. Mais le Consumers Electronics Show est le passage obligé pour ceux qui veulent flairer les tendances, découvrir les dernières innovations technologiques… Comme celle d’O’Sol ! Encore tout tourneboulés de leur « Retour vers le futur » du Nevada, Idriss et ses associés sont ravis d’avoir concrétisé des rendez-vous autour de ces rencontres. En amont du CES, ils avaient déjà été approchés par «des mastodontes de l’énergie comme Engie EDF se réjouit Idriss. « Mais il y a aussi le géant Amazon », appuie Audrey, en charge de la communication au sein d’O’Sol. « Mais le plus important était de renforcer notre visibilité, échanger avec des distributeurs, savoir quelles sont leurs interrogations techniques… et sur ce plan c’était très instructif ! », se réjouit Idriss Sisaïd.