Jean-Jacques Denis, président du FCA (à gauche) et Abdullah Hammad réunis au stade du Fort Carré. (Photos J. T. et V. S.)
sur la carte du football. C'est pour ça qu'il faudra onze ans pour arriver à quelque chose de pro. On n'y est pas encore, c'est un rêve. »
Un rêve encore loin d’être concret puisque les investisseurs saoudiens n’ont toujours pas présenté à la Ville (voir ci-dessous) l’ensemble de leur projet qui va permettre au FCA de renouer avec son passé – le seul club ayant évolué en Division 1. Et qu’il reste en suspens de nombreuses questions tant pour l’académie de jeunes, que sur les moyens financiers et techniques à mettre en place pour faire évoluer rapidement le FCA au niveau professionnel. Sans parler des infrastructures et de la problématique du stade du Fort Carré qui est un site classé.
« On ne peut pas encore parler d’argent, soutien l’ambitieux trentenaire. Nous aurons plus d’éléments lorsque nous reviendrons en mars. Je ne peux pas donner de chiffres tant que je n’ai pas rencontré le maire d’Antibes, Jean Leonetti. L'idéal serait de lancer l'académie dans deux ans. » Soit à l’horizon 2021.
D’ici là, de l’eau aura coulé sous les ponts.
Que reste-t-il de concret alors ? « Pour l'instant on est lié par un contrat de sponsoring, poursuit Jean-Jacques Denis, en poste depuis trois ans à la tête du FC Antibes. On a reçu une aide importante (voir encadré) qui nous a permis d’avoir un financement correct. Nos joueurs U17 et U19 vont partir cet été dans leur académie à Marbella pour faire des stages et vingt-cinq enfants de 10 à 13 ans vont venir d'Arabie Saoudite