Bus-tram : l’avenue Sarrazine en sens unique
Seul le bus pourra remonter cet axe vers le chemin de Saint-Claude. Les automobilistes n’ont plus le choix : emprunter le chemin des Terres Blanches qui, lui, reste à double sens
Avec ses 450 mètres de long, elle n’est pas la plus grande artère de la commune. Mais, pour le chantier du bus-tram, l’avenue de la Sarrazine est un axe-clé. C’est elle qui va permettre au futur bus en site propre de faire la jonction entre le chemin de SaintClaude et la route de Grasse. Les importants travaux engagés sur ces deux routes avancent à grands pas. C’est ce qui a été constaté, hier, lors d’une visite de chantier avec le maire Jean Leonetti et les services de la Communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (Casa).
Fin des travaux en juin
Entre les tranchées, les feux de circulation en alternat, les passages déviés... le trafic a été problématique chemin de Saint-Claude et avenue de la Sarrazine. On voit, enfin, le bout du tunnel et l’ensemble des travaux sera achevé en juin. Il restera à effectuer les travaux de finition et à réaliser les espaces végétalisés. Une cinquantaine d’arbres, des faux poivriers, sont ou vont être plantés. À l’angle SaintClaude/Sarrazine, les deux voies de croisement du bus-tram, sont bientôt achevées. L’espace, conséquent, a été gagné sur une partie de la copropriété « La Sarrazine » après un accord à l’amiable. Ailleurs, sur les deux axes, les couloirs du bus sont tracés. Les trottoirs sont en cours d’aménagement. Les abribus devront être installés au printemps.
Sens unique, déviation et impasse
Cet aménagement entraîne un chamboulement dans les habitudes des automobilistes. Impossible désormais, depuis la route de Grasse, de rejoindre le chemin de Saint-Claude. Une déviation a été mise en place sur le chemin des Terres Blanches, à double sens. Seul le bus-tram peut circuler avenue de la Sarrazine, dans le sens montant, via une voie dédiée. Dans le sens descendant, il partagera la chaussée avec les autres véhicules. Venant de la route de Grasse, seuls les quatre propriétaires résidant au bas de la Sarrazine pourront s’engager dans le sens montant pour rejoindre leur domicile. Reste le sort réservé aux habitants de l’impasse de la Sarrazine. Pour l’instant, ils doivent emprunter le chemin des Terres Blanches, et, depuis le chemin de Saint-Claude, redescendre avenue de la Sarrazine, et faire une manoeuvre difficile pour accéder, sur la droite à l’impasse de la Sarrazine. Il a été décidé d’autoriser les riverains de cette petite artère à pouvoir remonter jusqu’à l’angle impasse et avenue de la Sarrazine. Un test va être mis en place.
Parkings-relais et carrefours
Un giratoire sera aménagé devant l’entrée de la Maison des Associations, chemin de Saint-Claude. C’est évidemment le bus-tram qui sera prioritaire à cet endroit stratégique. Comment ? En passant au centre du giratoire grâce à un feu qui s’enclenche dès que le bus est détecté, arrêtant ainsi les autres véhicules. Du très rapide : 15 secondes d’attente, le temps du passage ! Au niveau de la Maison des Associations, l’aménagement du parking-relais, qui permettra aux automobilistes de laisser leur véhicule et de monter dans le bus-tram, progresse. À terme, le site proposera près de 250 places. Avec le parking actuel et en utilisant, le soir, l’aire dédiée au lycée Jacques Dolle. Créer des poches de parking tout au long du parcours du bus-tram : c’est l’objectif. Surtout route de Grasse. Un terrain est déjà réservé à la Croix Rouge, un autre va être acheté par la Casa en lieu et place de l’actuelle station-service. « D’autres emplacements, d’autres poches de stationnement doivent être trouvés », a rappelé le maire.
Et la route de Grasse ?
Les travaux de jonction sont prévus en septembre 2020. Priorité est donné, pour fin 2019, à la livraison du bus-tram vers Sophia@Tech. A lors, il ne se passera rien, en 2019, route de Grasse ? C’est un autre genre de chantier qui se poursuit, là : les négociations pour acquérir des parcelles sont toujours en cours. « Le but est d’arriver à des accords à l’amiable, comme c’est le cas jusqu’ici ».