Les photos avec pythons interdites de carnaval
C’était une première en marge du carnaval. Et ce sera sans doute une dernière. Deux hommes (un Tunisien, un Roumain) proposaient aux touristes d’être photographiés avec, autour du cou, un impressionnant python. Ce commerce pour le moins exotique mais totalement illégal a été rapidement interrompu par une patrouille de la police municipale. Les deux apprentis dresseurs, interpellés quai des États-Unis, ont été remis à la police nationale et placés en garde à vue sur ordre du parquet. Une perquisition a été aussitôt organisée dans la chambre d’hôtel des deux hommes. Deux autres serpents tout aussi impressionnants ont été découverts dans des caisses en plastique.
Ces animaux en voie de disparition, protégés par la convention de Washington, ne peuvent être détenus sans attestation de capacité. Des documents que ne possédaient pas les propriétaires. C’est pourquoi les douanes ont également été sollicitées pour établir une procédure à leur encontre.
Ces serpents, non venimeux, ont pour habitude d’étouffer leurs proies avant de les ingurgiter. Ils ont également provoqué un certain émoi auprès de passants qui apprécient peu leur compagnie. « Il est normal qu’il y ait des artistes de rue en cette période de carnaval, mais toute prestation de service sur le domaine public est soumise à déclaration », rappelle le responsable de la police municipale. Pas question donc de vendre des photographies, « que ce soit avec des serpents, des perruches ou des iguanes », élargit l’officier.