Corinne Foulquier et Frédéric Mazenq.
Le vin est un thème de promotion sur lequel il faut miser car « Pour eux, un bon vin est un vin français. » Autre point commun, la politesse : «Les deux nationalités sont très ponctuelles, respectueuses et sont sensibles à la qualité de l’accueil, au sourire et à la cordialité. Une petite attention comme un mot de bienvenue dans leur langue à l’hôtel est appréciée. » Adeptes d’un tourisme d’itinérance, Japonais et Sud-Coréens restent en moyenne sept à huit nuitées en France ; la question est de savoir comment les faire rester plus longtemps sur la Côte d’Azur ? « En commençant par se faire connaître, suggère Corinne Foulquier, en se déplaçant en Corée pour faire la promotion de la destination auprès des professionnels du tourisme. Peutêtre aussi en ayant une connexion aérienne directe. L’Europe représente actuellement 9,8 % des parts de marché et devrait atteindre 18 à 20 % d’ici dix ans. Donc, un très fort potentiel pour la France qui reste la première destination des Sud-Coréens » qui sont des voyageurs sont D’où la nécessité de travailler l’offre en amont.
Miser sur les seniors
Difficile de dresser le profil type d’un touriste coréen ou japonais. Il existe plusieurs clientèles même si on note une majorité de seniors fortunés. « La Corée est un pays de baby-boomers qu’il faut séduire. Pour réserver leur voyage, ils font souvent appel aux agences de voyages qui