Le lapin géant de Sweetlove à nouveau vandalisé P4
Les propriétaires du terrain sur lequel un projet immobilier est à l’arrêt, dénoncent un recours abusif des riverains. Ils demandent au tribunal de trancher
Si le chantier de construction d’un immeuble de 43 appartements, rue du Jardin Secret, juste derrière l’église SainteJeanne d’Arc, n’a toujours pas débuté, sur le plan judiciaire, en revanche, l’activité est soutenue. Après un recours gracieux introduit par treize riverains pour contester le permis de construire accordé en juillet 2018, certains, sept plus précisément, ont ensuite saisi le tribunal administratif de Nice, face au rejet par la Ville de cette demande (Nice-Matin du 26 août dernier). La requête en annulation a été enregistrée le 22 janvier 2019. Depuis, le projet de construction du bâtiment, composé de trois volumes, sur trois niveaux, avec un parking souterrain, soit 2 260 m2 de surface de plancher, est à l’arrêt.
, million d’euros de préjudice réclamé
Une situation que l’association Notre-Dame de la Pinède, propriétaire du terrain et également gestionnaire de l’école privée Saint-Philippe Néri, à Juan-les-Pins, a dénoncée devant les tribunaux en attaquant pour préjudice deux riverains parmi ceux qui ont formé le recours en contentieux. Et c’est la somme de 1 950 000 euros qui est réclamée. Exactement le prix de l’évaluation du terrain réalisée, à la demande de l’association Notre-Dame de la Pinède, par un expert immobilier près de la Cour d’Appel de Nîmes.
Le propriétaire explique qu’il s’estime lésé, car il avait engagé un processus de vente du fameux terrain, en même temps que la demande de permis de construire. Selon lui, les promoteurs intéressés par cette acquisition ont fait marche arrière, échaudés par ce recours dont la date du dénouement est inconnue. Toujours selon l’association, cette vente empêchée a remis en cause un projet d’agrandissement des locaux de l’école Saint-Philippe Néri qui accueille près de 700 élèves, des classes de maternelle au collège. L’argent récolté lors de cette vente aurait permis de financer « les investissements indispensables pour assurer à terme le développement de l’école Saint-Philippe Néri et maintenir la qualité de l’enseignement qui y est dispensé. » Pour le propriétaire, la vente du terrain n’est donc pas une opération purement spéculative.