« J’ai essayé d’écrire un livre que j’aurais aimé lire »
Après le journalisme, l’écriture. Florence Buades, ancienne de Nice-Matin, vient d’écrire son premier roman, Je m’appelais Jane. Elle sera en dédicace au Forum Arts & Livres, samedi
Journaliste à Nice-Matin pendant plusieurs années, Florence Buades avait quitté le journal, en 2015 pour tenter l’aventure, en famille, en République dominicaine. Là-bas, ils se sont installés dans un village appelé Las Terrenas, où vit une communauté de Français et notamment de nombreux azuréens. Aujourd’hui, Florence est auteure et biographe et toute la petite famille est rentrée sur la Côte d’Azur. Elle présente son premier roman, Je m’appelais Jane, et sera en dédicace au Forum Arts & Livres de MouansSartoux, demain, de 15 h 30 à 18 h.
Comment vous êtes-vous lancée dans l’écriture de ce roman ?
Je suis une grande lectrice depuis toujours et j’ai bien sûr beaucoup écrit lorsque j’étais journaliste. J’ai toujours eu des histoires qui tournaient dans ma tête. Enfant, j’aimais raconter des histoires. J’en ai d’ailleurs commencé plusieurs que je n’ai pas finies. Et puis je me suis lancée en République dominicaine. Je me vois encore m’installer à mon bureau face à mes volets en persiennes.
C’est là-bas que vous avez trouvé l’inspiration ?
L’histoire de Jane m’est venue en lisant un fait divers sur l’actrice américaine Jean Seberg. Mais je ne peux pas en dire plus sinon je dévoile une partie de mon livre. Mon intrigue se déroule en grande partie à Las Terrenas. J’ai été très inspirée par le côté romanesque de la vie insulaire. Mes premiers lecteurs m’ont d’ailleurs dit qu’ils s’y croyaient.
Comment avez-vous trouvé un éditeur pour votre roman ?
J’ai vu passer une annonce de Librinova sur Internet disant : “si vous pensez finir votre roman dans les trois prochains mois, participez à notre concours en pitchant votre livre ». Je me suis retrouvée parmi les trois lauréats et le prix était que Librinova finançait la publication de mon roman. J’avais donc jusqu’à fin juillet pour le finir, il me manquait encore quelques chapitres.
Justement, pouvez-vous nous pitcher votre livre ?
C’est l’histoire de Lola, biographe à Cannes. Elle rencontre une nouvelle cliente qui va changer le cours de sa vie, la baronne Jeanne de Beaumond, et se retrouve face à d’étranges phénomènes. Elle finit par découvrir un lourd secret qui l’entraîne jusqu’en République dominicaine où elle fait des rencontres bouleversantes. C’est un livre qui parle de voyage, de quête d’identité mais aussi d’amour. J’ai essayé d’écrire un livre que j’aurais aimé lire. Un roman évasion, avec des personnages attachants, de l’émotion.
Vous vous êtes inspirée de votre expérience pour le personnage de Lola ?
J’ai été biographe, il y a une dizaine d’années. Et puis j’ai arrêté. J’aime la relation avec les clients. J’ai une passion pour les parcours de vie. C’est ce qui a inspiré mon héroïne. La réalité a rejoint la fiction et j’ai repris l’écriture de biographie.
Quels retours avez-vous eus sur votre premier ouvrage ?
La version numérique est sortie début août et j’ai reçu un très bel accueil. De nombreuses personnes me demandent une suite. J’ai aussi eu de bons échos dans le monde des blogueurs littéraires. La version papier est disponible depuis la fin du mois d’août et je découvre avec plaisir que j’ai de nouveaux lecteurs chaque jour.
Et la suite ?
Je fourmille d’autres idées. J’ai déjà des pistes pour la suite de Je m’appelais Jane. Quoi qu’il en soit, j’ai hâte de me remettre à écrire. Je me dis même : pourquoi ne pas faire que des livres ? Je rêverais d’être publiée par la maison d’édition Leduc, et plus précisément par les éditions Charleston.
Savoir + Dédicace au Forum Arts & Livres, 1075 chemin des Gourettes, à Mouans-Sartoux. Samedi 21 septembre de 15 h 30 à 18h. Rens. 04.22.10.67.86. Disponible en version numérique sur toutes les librairies en ligne, à 1,99 euro. Et en version sur les sites de la Fnac, d’Amazon et sur commande chez votre libraire.