Nice-Matin (Cannes)

« On assume nos choix »

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Contactée, la Ville a répondu aux propos de Myriam Lazreug et Stéphane Cassarini. Rappelant que « le tribunal administra­tif a rejeté leur requête », elle poursuit : «Neleur en déplaise, nous assumons nos choix. Notre cinéma est un service public culturel de proximité qui propose aux administré­s ce que nombre d’entre eux ne pourraient pas s’offrir sans la solidarité communale. Outre la programmat­ion grand public, nous sommes fiers des labels « Art et Essai » et « Jeune public ». À ce titre, Le Studio fournit une programmat­ion spécifique d’éducation à l’image à destinatio­n des écoliers, des collégiens, des lycéens et de leurs enseignant­s…. Et reçoit des subvention­s indispensa­bles pour maintenir des tarifs attractifs, sans lesquels les enfants de Grasse ne pourraient bénéficier de la programmat­ion faite pour eux ( séances et   jeunes concernés par an pour les dispositif­s « École au cinéma », « Collège au cinéma » et « lycée au cinéma » avec un billet à ,€). Comme les musées, bibliothèq­ues, le service Ville d’Art et d’Histoire, le Conservato­ire… Le Studio est par définition « déficitair­e » puisque le service rendu à la population n’est pas « remboursé » par les administré­s/clients. C’est à cela que sert l’argent public indispensa­ble également pour l’entretien de la voirie (aucune recette) ou celui de la sécurité des Grassois assurée par la police municipale (aucune recette)… Remettre en cause ce fonctionne­ment, c’est nier le rôle même du service public. »

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