Premier cas autochtone de dengue détecté sur la Côte d’Azur
Une personne atteinte de la dengue a été diagnostiquée à Vallauris. L’agence régionale de santé (ARS) l’a officialisé hier dans un communiqué.
La personne, prise en charge par son médecin traitant, est aujourd’hui guérie, rassure l’Agence régionale de santé.
Et de préciser que « le quartier du lieu de résidence de la personne atteinte a donc rapidement fait l’objet d’une opération de démoustication de santé publique. » C’est le premier cas autochtone de dengue diagnostiqué cette année dans la région, c’est-à-dire contracté sur le territoire national et non pas ramené d’un voyage.
Cette maladie tropicale est liée à un virus transmis par les moustiques tigre comme le chikungunya, à qui elle ressemble. Comment la maladie se transmet-elle ? Un individu porteur du virus est piqué par un moustique, qui pique une autre personne à qui il transmet le virus. Toutefois, dans la majorité des cas, la personne contaminée ne développe pas la maladie. Quand elle se déclare, le malade va présenter une forte fièvre (supérieure ou égale à 38,5 °C), souvent accompagnée de maux de tête de vomissements, de douleurs articulaires, d’éruptions cutanées.
Comme une bonne grippe
La dengue n’est donc pas grave et s’apparente à une bonne grippe. Toutefois, dans 1 % des cas, on constate une forme sévère avec, en plus des symptômes classiques, des douleurs abdominales, des saignements des muqueuses. Les traitements sont classiques et sensiblement les mêmes que pour une grippe (aspirine, antalgiques, etc.) L’ARS préconise de consulter immédiatement son médecin traitant en présence de symptômes évocateurs (voir ci-dessus), en particulier s’ils apparaissent dans les quinze jours qui suivent le retour d’un voyage en zone tropicale.
En cette fin d’été, il y a encore des insectes, donc il y a des risques de contamination. Mais la bonne nouvelle c’est que ces indésirables se mettent en sommeil fin novembre.