La navigatrice Alexia Barrier face à des journalistes en herbe
De retour de la Transat Jacques Vabre, Alexia Barrier, la navigatrice biotoise Alexia Barrier est allée à la rencontre des enfants des écoles de Biot qui ont suivi sa course et établi avec elle une série de rendez-vous. L’occasion pour eux de se transformer en journaliste d’un jour.
Ton plus beau souvenir ?
Quand ma coéquipière m’a réveillé pour me montrer deux baleines, plus grosses que notre bateau, qui étaient à côté du bateau. C’était un grand moment.
Le moins bon ?
Quand ma coéquipière est revenue des courses avec des tas de paquets de chips.
Comment s’est passée l’entente avec ta coéquipière ?
On a bien rigolé surtout dans les moments plus difficiles. Plus c’était dur, plus on était fatiguées et plus on rigolait. Je la connaissais un peu avant de prendre le départ et j’ai eu raison. En plus, c’est elle qui faisait la cuisine.
Dans quel état physique es-tu ?
Je suis encore en mode bébé, c’està-dire que je ne fais que manger et dormir. Je ne pense pas encore à la prochaine course mais plus au chantier du bateau.
Tes prochaines courses ?
Brest-Charleston aux États-Unis puis New-York-les Sables d’Olonnes avant le grand départ du Vendée Globe Challenge le novembre.
L’océan le plus compliqué ?
La mer Méditerranée car il peut y avoir des vagues très dangereuses.
Les animaux que tu as vus ?
Des poissons volants, des méduses, des requins, des oiseaux en pleine migration. C’est en Méditerranée quand je vais en Corse que je vois le plus de baleines.
Pourquoi as-tu monté l’association myplanet ?
Pour pouvoir travailler avec des écoles et être utile aux scientifiques et aux terrains de jeux que sont les océans.
Comment communiques-tu en mer ?
On utilise des satellites mais cela coûte très cher. Par exemple, un giga coûte plus de euros alors on fait très attention à ce qu’on dit et ce qu’on fait.
Combien de temps dors-tu sur le bateau ?
Déjà, on ne fait pas de différence entre le jour et la nuit. On fonctionne par roulement d’une heure et demie donc on essaie de dormir un peu pendnat ce temps.
As-tu eu déjà peur ?
Oui quelquefois mais je n’ai jamais mis ma vie en danger.
Quel objectif pour le Vendée Globe de l’année prochaine ?
Terminer la course. J’espère après pouvoir avoir un meilleur bateau et me battre pour gagner l’édition .
Trois créatrices ont installé leurs oeuvres, rue Giraud dans le but d’insuffler des envies d’art ou des élans de curiosités. Jusqu’au décembre, la galerie éphémère CasaBlù () est un écrin pour les parfums Amanati, des cartes uniques pour messages personnels et des tableaux sobres dans les formes mais riches dans leurs teintes. L’or des toiles de Barbara Hannig se reflète dans les flacons aux élixirs secrets de Natacha Lejay, sous les regards colorés et énigmatiques des personnages Entre mer et lune, de Josie gallagher. La peintre propose aussi un atelier de linogravure (), pour enfants à partir de ans, ados et adultes, aujourd’hui de h à h.
rencontre d’artistes et initiation à la linogravure